Comment Animer Efficacement une Classe Virtuelle et une formation à distance ?

À une époque où l’apprentissage numérique se diversifie constamment, une classe virtuelle est un excellent moyen de ramener les gens aux formats d’apprentissage modernes.

Cette méthode d’enseignement vous permet de mettre en contact à distance étudiants et enseignants lors d’un cours en ligne.

Il combine les codes de l’animation de la classe et utilise la technologie numérique et digitale pour rendre la formation plus dynamique et vivante.

Cela signifie que le rôle de l’animation dans l’enseignement à distance est crucial car les étudiants sont plus susceptibles de rencontrer des difficultés liés à l’usage des outils.

Il est donc nécessaire de bien animer la classe virtuelle pour accroître l’implication des personnes dans la formation.

Choisir le sujet de sa classe virtuelle

Une bonne animation de la classe virtuelle commence par une bonne préparation.

Pour cela, je vous invite à mener une enquête auprès de vos participants pour comprendre leurs besoins et leurs attentes.

Vous pouvez utiliser l’enquête pour vous parler des sujets qu’ils aimeraient aborder, du matériel qu’ils aimeraient utiliser dans le cours, des formats recommandés, etc.

Le résultat de l’enquête vous donnera alors la matière pour construire un programme de formation sur mesure. Cela vous permettra d’adapter les concepts plus complexes et mal compris.

La classe virtuelle peut ensuite être utilisée pour présenter du contenu numérique pour le cours à venir ou de conduire des échanges de point de vue sur l’application de points plus théoriques du cours.

 

Choisir l’approche

Au début de la classe virtuelle

Donnez-vous une chance d’attirez l’attention de votre apprenant dès le début de la classe virtuelle. Il commence par une présentation des objectifs de la classe virtuelle et une explication concrète des bénéfices qu’elle apportera à leur vie quotidienne.

Présentez l’organisation et la durée de la formation afin que les apprenants sachent exactement combien de temps ils passeront avec vous et pour quoi.

N’hésitez pas à insister sur règle de vie du groupe et promulgué des conseils pour qu’ils puissent suivre la formation de manière optimale (isolement, bureau rangé, smartphone éteint ou dans l’avion).

Pendant la classe virtuelle

Une classe virtuelle qui fonctionne bien implique une alternance de courtes phases d’exposition et de participation pour garder vos élèves en ligne actifs et concentrés.

Il faut éviter les discours monotones, rehausser l’animation avec une voix dynamique, et ajouter une touche d’humour si nécessaire (sans aller trop loin).

Vous devez également utiliser les outils disponibles pour créer une plateforme d’échanges avec les participants et leur intégration complète dans la formation: chat, voix, etc.

En fin de formation en classe virtuelle

À la fin de la formation, créez un questionnaire d’évaluation pour connaître le niveau de satisfaction des étudiants.

Un questionnaire d’évaluation des connaissances accompagné d’un support complet ou de présentation est également le bienvenu.

Cela vous permettra d’améliorer continuellement l’accès et le contenu que vous proposez et d’optimiser l’efficacité de celle-ci.

Du temps pour l’échange et les interactions

La formation à distance synchrone présente de nombreux avantages. Une difficulté est l’abandon ou le sentiment d’isolement pour les apprenants.

Il est donc nécessaire de prévoir des échanges réguliers sur les sujets en sous-groupe de 4 à 5 personnes.

Le rythme de votre animation de classe virtuelle doit inclure de courtes pauses régulières dans votre discourt.

Impliquez les élèves, posez des questions sur le sujet et créez un environnement social de qualité.

Vous pouvez également lire à haute voix les questions des élèves et y répondre directement. Partagez les idées disponibles dans le chat avec d’autres étudiants. C’est une très bonne façon d’apprécier l’implication des personnes dans le débat.

Des échanges peuvent également avoir lieu autour d’ateliers sur la participation orale et écrite, des cas pratiques, des travaux individuels, des retours d’expérience et des travaux de groupe. Des outils comme le chat ou le mindmapping sont très utiles pour ce type d’interaction.

Utilisation 3 techniques d’animation de classe virtuelle

Trois techniques d’animation de classe virtuelle doivent être utilisées pour maximiser l’efficacité de l’apprentissage de vos stagiaires.

La démonstration

La technique de démonstration correspond à une intervention structurée du formateur, complétée par un partage de pratique avec les stagiaires.

Ceci est très utile pour créer une forme de participation active, et cela ne devrait pas prendre trop de temps.

Le questionnement

Elle permet de stimuler l’échange des points de vue et de retenir l’attention des élèves en stimulant leur réflexion.

Vous pouvez les interroger globalement ou en les interpellant par leur nom.

Vous pouvez utiliser aussi l’une deux solutions sont suivante :

  • un questionnaire (test, QCM, QM, questions ouvertes) pour obtenir le point de vue des personnes à former;
  • une table ronde qui interroge directement l’étudiant
  •  propose à chacun d’intervenir librement (en utilisant la fonction mains libres d’une plateforme privée).

La participation collaborative

La technique participative occupe une place importante dans le format de la classe virtuelle car l’interaction est optimale.

Il place l’apprenant au centre l’action de formation.

Il existe différentes solutions possibles: Un tableau blanc pour organiser l’information, une sorte de brainstorming à distance où chacun peut intervenir;

Le chat permet aux élèves de poser des questions librement.

Nos 7 meilleurs pratiques d’animation de classes virtuelles

L’animation de classes virtuelles est de plus en plus répandue dans les formations à distance. La classe virtuelle est un outil adapté aux besoins des étudiants, des stagiaires, des formations professionnelles et des entreprises.

Nous vous partageons nos 7 meilleures pratiques pour gérer une classe virtuelle pour former vos élèves, vos apprenants ou vos stagiaires.

Une classe virtuelle, qu’est ce que c’est ?

La classe virtuelle permet de rassembler les personnes et en particulier les étudiants dans un espace en ligne.

Le formateur peut alors faire sa formation à partir d’une salle de classe classique mais sur le web, en utilisant un outil d’une visioconférence. L’animation de classes virtuelles est différente de l’animation d’une formation en présentiel.

Il permet aux étudiants et aux instructeurs de discuter ou dialoguer par vidéo, d’échanger des documents, de partager des vidéos, de répondre à des quiz, de partager un écran, etc.

Il peuvent faire cela car de nombreux outils sont à leurs disponibles dans les classes virtuelles comme le tableau blanc, le chat ou conversation, le partage d’écran, etc.

Nos 7 conseils pour l’animation de classes virtuelles

L’animation de classes virtuelles est différente de l’animation d’une formation en présentiel.

Animer une classe virtuelle n’est pas facile pour tout le monde! Surtout pour les formateurs passant du présentiel à la classe virtuelle ou distanciel.

Les codes d’animation sont complètement différents!

Découvrez nos 7 meilleures pratiques pour l’animation de classes virtuelles.

La préparation et la conception

Pour animer correctement une classe virtuelle, cela commence par une bonne préparation et un bon séquençage.

Pour cela, assurez-vous que

  • Tous les outils utilisés lors de votre classe virtuelle sont prêts et fonctionnels.
  • Le déroulé de la formation comporte des séquences de formation de 5 à 15 minutes maximum.
  • Votre diaporama est constitué essentiellement d’images métaphoriques, des diagrammes, des vidéos, etc.
  • Vous avez prévu des pauses
  • Pour donner aux apprenants la possibilité d’interagir.

Raconter des histoires

Une fois que vous avez créé votre support, vous pouvez créer un scénario qui vous aidera à animer votre classe virtuelle.

Ce scénario doit permettre à l’apprenant de s’identifier et de projeter ce qu’il apprend dans son environnement.

Grâce à ce dernier, vous pourrez disposer d’un véritable fil rouge qui vous permettra d’animer votre formation tout en sachant où aller et sans vous perdre !

Ce scénario vous permettra également d’intégrer les questions que vous souhaitez poser aux apprenants, les activités prévues, les quiz, etc.

 

Rédiger et envoyer une convocation à la classe virtuelle

Les apprenants doivent se sentir motivés pour participer à une classe virtuelle.

Souvent, un courrier électronique est envoyé pour résumer des informations telles que l’heure et la date de la classe virtuelle.

Dans ce courriel, n’hésitez pas à détailler le programme de la classe virtuelle, les progrès, et ensuite.

Si vous avez des ressources comme un livret ou un cahier d’exercice à transmettre aux apprenants, c’est le bon moment de le faire.

Enfin, si vous avez des tutoriels qui montrent comment utiliser l’outil de la classe virtuelle, cela permettra de rassurer vos apprenants avant le début de la session.

Intégrer les besoins des apprenants

Afin que les apprenants se sentent pleinement intégrés dans leur propre processus d’apprentissage, n’hésitez pas à demander de l’aide.

Pour ce faire, avant et pendant la classe virtuelle, vous pouvez leur demander de vous envoyer un courriel des sujets sur lesquels ils aimeraient travailler, ce qu’ils aimeraient voir : vidéos, exemples concrets, etc.

En choisissant cette approche, votre classe virtuelle aidera les apprenants de manière concrète et répondra parfaitement à leurs besoins.

Envoyer un rappel

Pour s’assurer que les apprenants ne manquent pas le début de la session, envoyez-leur un courriel 1 heure ou 30 minutes avant le début de la session.

Vous pouvez également leur conseiller de se connecter à la plateforme quelques minutes avant le début. Cela leur permettra d’être présent dès les premières secondes de la classe virtuelle et de régler les problèmes techniques qu’ils pourraient rencontrer.

Bien débuter

Vous y voilà ! C’est le début de votre classe virtuelle, mais vous ne savez pas comment présenter votre cours ?

Commencez par saluer tous les apprenants présents et ceux qui arrivent en cours de route.

Après quelques minutes, vous pouvez rappeler les « règles » de cette classe virtuelle ainsi que les bonnes pratiques pour utiliser l’outil.

Ensuite, rappelez-vous les objectifs de cette formation et le programme. Vous pouvez alors commencer le diaporama que vous avez préparé et travaillé au préalable.

Interagir et faire interagir

Une classe virtuelle doit être vivante ! Pour ce faire, vous devez impliquer les apprenants le plus tôt possible en leur posant des questions ou en suscitant des réactions à chaud sur les sujets abordés.

Vous pouvez également lire à haute voix les questions des apprenants et y répondre instantanément.

Votre classe virtuelle ne doit pas être monotone. Si une question est pertinente, prenez le temps d’y répondre même si elle est en dehors de votre programme initial.

L’aspect humain doit être présent même dans la classe virtuelle.

Et, en bonus,

Pour conclure votre formation, n’oubliez pas de rappeler les points abordés lors de la classe virtuelle, remercier les participants et annoncer les prochaines étapes : « vous recevrez demain un e-mail avec toutes les informations concernant … ».

Après ces quelques conseils pour la gestion d’une classe virtuelle, nous vous conseillons également de vous préparer à toutes sortes d’éventualités : une connexion qui ne fonctionne pas, un apprenant rencontre des problèmes avec l’outil de classe virtuelle, etc.

N’hésitez pas à faire des répétitions avec les membres de votre équipe. Nous espérons que ces quelques conseils vous aideront à être plus efficace dans l’animation de vos classes virtuelles !

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Quels sont les outils pour susciter l’engagement en classe virtuelle ?

Tenir une classe virtuelle, c’est comme mener une session de formation individuelle à l’aide d’outils numériques.

En d’autres termes, nous avons recréé les conditions de formation en présentiel, mais à distance. Le défi pour le formateur est donc là !

En plus de la qualité et de la pertinence du contenu, il doit réussir à motiver, stimuler et engager les apprenants pour éviter le décrochage.

Découvrez 3 outils pour impliquer les apprenants en classe virtuelle et placez-les véritablement dans le centre de la formation: PollEverywhere, Wooclap et Kahoot.

Les 3 plateformes interactive pour vos classes virtuelles

 

Kahout

Fondée en 2012 et publiée par Morten Versvik, Johan Brande et Jamie Brooker fin 2013, Kahoot est une application en ligne norvégienne.

Il vous permet de créer des quiz et des enquêtes interactifs pour un apprentissage plus amusant et engageant.

Accessible directement sur le web ou via l’application à l’aide d’un code de lien, les étudiants peuvent s’y connecter depuis un ordinateur, une tablette ou même un smartphone.

La version gratuite vous permet de créer des sondages pour les participants uniquement.

En revanche, lorsque vous souscrivez à une offre professionnelle, il est possible de les intégrer dans des présentations comme Wooclap et de créer des sondages.

Les réponses de chaque participant restent anonymes et seuls les bons résultats sont affichés sur l’écran de l’instructeur.

Facile d’utilisation (bien qu’il soit principalement en anglais), cet outil est également très intéressant pour l’instructeur car il aide les étudiants à évaluer leur niveau de compréhension.

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Wooclap

Wooclap est une plateforme belge créée en 2015 par Sébastien Lebbe et Jonathan Alzetta. Résultats? Trop d’abandons chez les apprenants passifs qui perdent leur attention après 10 minutes, selon une recherche en neurosciences. Le but de Wooclap était donc de dynamiser les présentations en intégrant l’interaction de manière ludique.

La plateforme est accessible depuis un ordinateur, une tablette ou un smartphone. Il convient à une salle de classe virtuelle organisée en mode synchrone, ainsi qu’à une session asynchrone chacun réagit à son rythme. Chaque étudiant peut se connecter et se présenter avec un code envoyé par l’instructeur.

Wooclap dispose de nombreuses fonctionnalités: partage d’écran, partage de fichiers, visionnage de vidéos, questions et commentaires en temps réel Etudiant, « je suis perdu » (comprendre « fil perdu, je ne comprends pas ») Questions à choix multiples, sondages répond facilement, participe à des nuages ​​de mots, répond aux questions ouvertes avec une analyse en temps réel des résultats et envoie un rapport personnalisé par l’instructeur. Il est également possible d’ajouter une présentation (PDF, PowerPoint, Keynote ou Google Slides ) et ajoutez des sondages pour le renforcer.

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Poll Everywhere

Poll Everywhere est une application de réponse du public. Elle vous permet de recueillir les réponses en direct des participants dans n’importe quel lieu tel que des conférences, des salles de classe ou tout autre événement hors site disposant d’une connexion internet.

Les sondages peuvent être intégrés dans une présentation PowerPoint ou Google Slides et peuvent être réalisés avec n’importe quel appareil courant comme un téléphone portable, une tablette ou un ordinateur portable.

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Comment mettre fin à la fatigue Zoom en formation à distance et classe virtuelle ?

Est-ce que vous vous êtes déjà posé les questions suivante :

« Comment puis-je rendre l’expérience de l’apprenant enrichissante, interactive et adaptée à son cerveau lors d’une formation à distance ? »

“Comment puis-je augmenter la connexion et la collaboration entre les apprenants pour favoriser le sentiment d’une communauté d’apprentissage en classe virtuelle ? ».

Moi, oui.

Et voilà mon bilan :

Jusqu’à présent, j’ai utilisé les pratiques et recommandations actuelles pour une conception pédagogique virtuelle centrée sur l’apprenant.

Des exemples : J’ai inclus de nombreuses interactions de groupe centrées sur le sujet.

J’ai divisé une formation en présentiel de deux ou trois jours en une série de sessions virtuelles plus courtes de deux heures, avec des travaux individuels entre les sessions.

J’ai aussi utilisé autant d’options que possible pour ajouter des mouvements physiques aux activités et j’ai prévu des pauses bien programmées.

Par contre je me suis rendu compte d’une chose, un aspect que je n’ai pas pris en compte est l’expérience épuisante pour les yeux, le cerveau et le système nerveux des apprenants en vidéoconférence.

Dans ma quête pour favoriser les liens au sein du groupe, j’ai supposé que les apprenants se sentent plus connectés les uns aux autres s’ils pouvaient voir les expressions et le langage corporel de chacun tout au long de la formation.

Dans les règles de fonctionnement de groupe, Je demande d’avoir des caméras allumées tout au long de la formation ; cependant, je n’avais pas réalisé que cette approche « tout le monde est là » pouvait avoir quelques inconvénients.

 

Un nom pour ce mal : La fatigue “Zoom”

Dès avril 2020, un certain nombre d’articles et de discussions sur la fatigue de Zoom ont commencé à remplir les fils des médias sociaux.

En visant la connexion et l’interactivité, les formateurs de classes virtuelles (nous y compris) surchargent les sens des apprenants.

Le facteur de connexion s’en trouve diminué, tout comme la rétention du contenu par les apprenants.

Le saviez-vous ?

Il existe 9 facteurs qui viennent appuyer la fatigue Zoom.

Facteur 1 / 9 : La disposition et affichage des participants

La vue en galerie, où tous les participants à la réunion apparaissent à la manière du Muppep Show, met à l’épreuve la vision centrale du cerveau, l’obligeant à décoder tant de personnes à la fois que personne n’apparaît de manière significative, pas même l’orateur.

Facteur 2 / 9 : Paraître intéresser

Le seul moyen de montrer que l’on est attentif est de regarder la caméra. Mais, dans la vie réelle, combien de fois vous tenez-vous à moins d’un mètre d’un collègue et fixez-vous son visage ? Probablement jamais.

Les gens ont l’impression qu’ils doivent faire plus d’efforts émotionnels pour paraître intéressés, et en l’absence de nombreux signaux non verbaux, la concentration intense sur les mots et le contact visuel soutenu est épuisante.

Cela mobilise une grande partie de notre capacité consciente.

Facteur 3 / 9 : Sa propre image

L’importance accrue accordée aux indices faciaux et à la capacité de se voir soi-même peut également agir comme un facteur de stress.

La visualisation de nos propres expressions faciales négatives, comme la colère et le dégoût, peut entraîner des émotions plus intenses que la visualisation d’expressions faciales similaires chez les autres.

Sans compter que la plupart d’entre nous regardons notre images,
et d’y découvrir une imperfection, et de se demander comment elle va être interprétée par les autres participants.

Enfin, avoir des têtes géantes qui nous regardent de près pendant de longues périodes peut être rebutant pour beaucoup d’entre nous.

Facteur 4 / 9 : La communication non-verbale

Une grande partie de notre communication passe par le non-verbal : Nos sentiments et nos attitudes par des expressions faciales, le ton et la hauteur de la voix, les gestes, la posture et la distance entre les personnes.

En présentiel, nous traitons ces signaux de manière largement automatique et nous pouvons toujours écouter notre interlocuteur en même temps.

En revanche, lors d’un chat vidéo, nous devons redoubler d’efforts pour traiter les signaux non verbaux. Accorder une plus grande attention à ces derniers ce qui consomme beaucoup plus d’énergie !

Facteur 5 / 9 : Le silence

Écoutez-vous ou êtes-vous figé ?

Le silence dans une conversation de la vie réelle est important et crée un rythme naturel. Mais devant la webcam, le silence peut vous rendre anxieux.

Un retard de 1 à 2 secondes dans la réponse à votre question augmente votre perception de l’autre comme moins amicale ou moins concentrée.

La technologie nous fait prendre du retard dans nos conversations, et nous devons donc être très attentifs à ne pas parler par-dessus l’autre

Sans compter la frustration liée au fait que les gens allument et éteignent leur micro, les connexions qui traînent et les bruits de fond font que la formation à distance est rarement aussi fluide qu’en présentiel.

Facteur 6 / 9 : Le stress de partager son chez-soi et l’interruption par l’un de ses proches

Nous sommes anxieux à propos de notre espace de travail qui se trouve chez-soi et des événements qui pourraient nous faire être mal vu aux yeux de nos collègues.

Est-ce que mon fond Zoom va soudainement faire défaut, laissant mes tendances à l’accumulation en pleine lumière ?

Nous ne nous contentons pas de participer à la classe virtuelle. Nous devons aussi trouver continuellement de nouvelles façons polies de demander à nos proches de ne pas nous déranger, ou de les ignorer lorsqu’ils rampent sur le sol pour attraper leurs écouteurs sur la table à manger pour ceux qui ne disposent pas d’un espace privé pour travailler.

Et, c’est particulièrement difficile.

Facteur 7 / 9 : L’absence de pause entre activité

Nous prenons un café et le simple fait de se déplacer dans une autre pièce est énergisant. Mais à la maison, il se peut que nous ne fassions que travailler sur une tâche et que nous nous rendions à notre formation via Zoom, souvent sans faire de pause.
En formation en présentiel, souvent nous prévoyons des activités de transition ou des pauses, mais qu’en est-il dans nos classes virtuelles ? Une diminution ou une absence de pause, par peur de perdre l’attention des apprenants ne fait qu’obtenir l’opposé de l’effet recherché : diminution de l’attention et fatigue accrue et décrochage des apprenants.

Facteur 8 / 9 : L’absence de mouvement / la marche

De plus, la marche est connue pour améliorer la créativité, ce qui souligne l’importance des discussions en marchant. Nous pouvons nous déplacer pendant la formation en présentiel. Mais qu’en est-il lors des formations à distance, assis devant son ordinateur et sa webcam ?

Sans ces mouvements, nous ne faisons que diminuer plus rapidement notre énergie et celle de nos apprenants. A nous de trouver des stratégies pour faire bouger nos apprenants 😉

Facteur 9 / 9 : Le “multitasking” / multitâche

Vous connaissez le dicton : “à force de vouloir être partout, on est nulle part”.

Nous devons nous concentrer sur :

  • plusieurs visages à l’écran,
  • les messages du chat,
  • le tableau blanc,
  • le quizz,
  • et des signaux non verbaux tels que des personnes qui mettent en sourdine, éteignent leur webcam,
  • les bruits de fond,
  • et bien d’autres

Le multitâche est également épuisant, stressant et peut entraîner une fatigue de l’attention dirigée.

Comment faire pour diminuer son effet ?

Sans les pauses visuelles dont nous avons besoin, notre cerveau se fatigue.

Ne désespérez pas. Nous avons un conseil fondé sur la recherche qui peut vous aider à rendre votre formation à distance moins épuisante.

Introduisez des activités sans caméra et amener vos apprenants à marcher…

Un exemple d’activités sans webcamera

Comme les images aident à mieux retenir le contenu, invitez vos apprenants à utiliser un marqueur/stylo et des fiches ou des post-it pour gribouiller un dessin qui représente un aspect de ce qu’ils apprennent.

Invitez-les à éteindre la webcam pendant qu’ils le font.

Ensuite, demandez-leur d’allumer leur webcam et de partager leurs dessins, s’ils le souhaitent, en les présentant à la caméra. Si le temps le permet, ils peuvent également expliquer leurs images au groupe.

Des pauses régulières avec une activité de mouvement

Notre astuce pour des formations sur la journée : une pause toutes les 55 min de 5 min, puis une pause plus longue de 15 minutes lors de la deuxième séquence de 1 heure. Une pause de 1H30 pour le déjeuner
En clair sur votre journée :
55 min, 5 min de pause, 55 min, 15 min de pause, 55 min, 1heure 30 de pause déjeuner, 55 min, 5 min de Pause, 55 min, 15 min de pause, 55 min.

A chaque pause, mettez en place un défi, faites ramener un objet ! Vous pouvez demander de ramener un objet insolite ! un objet rouge ! Place à votre imagination et celle de vos apprenants !

Cette pratique a pour avantage d’obliger le participant à se lever, et à quitter sa position assise.

Pour conclure

En tant que formateur de classe virtuelle, vous ne ressentirez peut-être pas la fatigue “Zoom” que ressentent vos apprenants, mais vous devez être conscient que l’épuisement est là, que vos apprenants le reconnaissent ou non. Les recherches le confirment. A vous d’en prendre compte et d’adapter votre formation, pour garder vos participants en forme !

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Quels avantages peut on tirer de la réalité virtuelle pour les formations ?

Temps de lecture estimé : 3 minutes

Connaissez-vous les formations en réalité virtuelle ?

 

Depuis quelque temps maintenant nous en entendons de plus en plus parler de la formation en réalité virtuelle qui pourrait prochainement révolutionner le monde de l’apprentissage.

 

Mais qu’est-ce que la formation en réalité virtuelle ?

La réalité virtuelle spécifie les appareils capables de simuler des environnements réels ou imaginaires via un ordinateur. Les utilisateurs peuvent découvrir cet univers virtuel à travers la vue, l’ouïe, ainsi que le toucher et l’odorat (avec certaines technologies). Généralement, on utilise un casque a réalité virtuelle pour projeter la personne dans un univers. La formation en réalité virtuelle est particulièrement appropriée pour travailler les soft skills.

 

Avantage de la VR ?

Le premier avantage est que la formation VR est la participation des apprenants dans leurs apprentissage. La raison est que les interactions sont plus motivantes que de s’asseoir sur une chaise et d’écouter un formateur. La formation immersive met les apprenants en action même s’il s’agit de se familiariser avec un travail ou un processus. La formation en réalité virtuelle permet de simuler de manière réaliste un lieu de travail et les différentes activités qui s’y déroulent. C’est ce réalisme qui donne à l’apprentissage immersif sa réelle efficacité.

Un autre avantage et pas des moindre c’est que l’apprenant peut s’exercer à l’infini, puisqu’il s’agit d’une simulation il peut reproduire le module de formation autant qu’il le souhaite. En effet il peut pratiquer les gestes encore et encore jusqu’à ce qu’il soit bien familiarisé avec le processus et qu’il devienne même complètement confiant.

Il est aussi possible de recréer n’importe quelle condition, cela peut aussi bien être : s’occuper d’une personne en difficulté, reproduire un accident (pour des équipes de secours), des complications avec un patient (pour les médecins-urgentistes), une fuite de gaz (pour les pompiers), etc. Encore une fois tout est virtuel, donc nous pouvons mettre l’apprenant dans les situations compliqué sans le mettre lui ou qui que ce soit d’autre en danger.

 

Parmi les avantages offerts par la réalité virtuelle c’est qu’elle se couple très bien avec le e-learning, puisque la mémorisation y est beaucoup plus efficace. Selon les scientifiques, plus les sens et les émotions humains sont évoqués, mieux le cerveau humain sera capable de stocker et d’enregistrer les informations. Il faut donc noter que la situation proposée par rapport à la période d’apprentissage étant proche de la réalité professionnelle, le processus de formation est d’autant plus efficace.

 

Exemple d’entreprise qui l’utilise :

Pôle emploi a dernièrement essayé les dispositifs de réalité virtuelle. Ceux-ci permettent aux demandeurs d’emploi tester différents types d’emplois. Ils peuvent ainsi explorer une carrière et s’immerger dans l’environnement de travail. Cette présentation innovante permet de gagner beaucoup de temps. L’utilisateur sait donc plus rapidement si ce type d’emploi lui convient ou non. Pôle emploi a également organisé des formations en réalité virtuelle pour passer des entretiens d’embauche. Le demandeur d’emploi portant un casque est placé dans de vraies conditions d’entretien et peut travailler sur les compétences orales.

 

Vous pensez que c’est coûteux ?

Pour l’appareil, vous pouvez choisir parmi des casques virtuels haut de gamme mais vous avez également la possibilité de vous équiper de lunettes Google (également appelées carton car elles sont en carton) en les combinant avec un smartphone.

 

 

Conclusion :

Comme vous le savez le monde de la formation ne cesse d’évoluer, et la réalité virtuelle va s’installer dans les mœurs de la formation. Pour compléter vos formations en présentiel, vos formations en classe virtuelle et surtout vos formations en e-learning la réalité virtuelle est un réel atout d’apprentissage. Plusieurs études montrent l’intérêt de se former en VR de plus son coût reste abordable et on peut même dire que vous ferez des économies étant donné que vous pouvez répéter et modifier les scénarios autant de fois que vous le souhaitez.