L’impact de Qualiopi sur les formations et les formateurs

L’arrivée de la certification Qualiopi a bousculé les formations et l’activité de formateur. Découvrons ici ses 7 impacts majeurs sur notre quotidien !

Qualiopi, en bref

Qualiopi, cela vous dit quelque chose ? Cette certification chamboule le milieu des formations et vous impose de nouvelles contraintes additionnelles. Elle peut parfois paraître absurde, impossible, voire même abusive lorsqu’un organisme de formation cherche à décharger son activité sur vous.

Définition

En 2018 a été votée une loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel. Celle-ci prévoit, pour bénéficier de fonds publics ou mutualisés ( c’est-à-dire financés par l’État, les régions, le Pôle Emploi, etc ), l’obligation de certification. Les formateurs doivent alors être agréés par un organisme tiers et sur un référentiel national unique : Qualiopi.

Les acteurs de Qualiopi

Valable 3 ans, la certification s’adresse, comme on l’a vu, aux formations financées par le Compte Personnel de Formation ( CPF ), donc par des fonds publics ou dits mutualisés. En d’autres termes, seuls les agréés Qualiopi pourront rentrer dans un financement via le CPF et ce à partir du 1er janvier 2022. Pour l’obtenir, il faut formuler une demande auprès d’un organisme certificateur ( dont vous retrouverez la liste ici ), signer votre contrat avec ce dernier puis réaliser des audits. Un premier sera fait pour la certification, puis un autre de surveillance après 1 an et demi, et enfin un de renouvellement après 3 ans.

Qualiopi au quotidien

En tant que formateur, vous vous êtes sûrement déjà dit que ce n’est pas à vous de faire l’aspect administratif. Vous avez même peut-être l’impression de ne plus faire que cela, de l’administratif ! Et, qui plus est, le centre de formation qui vous emploie ne vous rémunère pas pour ces activités supplémentaires. Il y a alors de fortes chances pour que ce centre avec lequel vous travaillez cherche à obtenir la certification Qualiopi.

Nous avons répondu lors de notre live aux questions que vous vous posiez sur cette certification Qualiopi. Vous retrouverez dans cet article toutes les informations et nos astuces pour que les effets sur notre activité soient réellement bénéfiques pour l’apprenant. Aussi, allons démêler le vrai du faux sur Qualiopi…

L’impact de Qualiopi sur notre activité de formateur

Comme on l’a vu plus haut, Qualiopi est une certification portant sur la qualité de fonctionnement d’un organisme de formation. Elle est composée de 7 critères et de 32 indicateurs portant sur la façon dont vous fonctionnez, avec certaines obligations.

La certification Qualiopi est-elle obligatoire ?

L’audit porte quant à lui sur l’adéquation entre ce que vous avez mis en place et ce que vous dites. Par exemple, il y a à mettre en place un mécanisme de suivi et de traçabilité des informations fournies aux clients ainsi qu’aux formés. Il y a aussi tout un ensemble de critères portant sur l’efficacité de la réalisation et de l’atteinte des objectifs pédagogiques lors d’actions de formation.

Cependant, il n’y a aucune obligation à avoir Qualiopi si votre client ne souhaite pas passer par un fond mutualisé comme le CPF, les OPCO, la région ou bien Pôle Emploi. Si la formation n’est pas subventionnée par un des acteurs du CPF, pas besoin de Qualiopi.

Qu’en est-il de la sous-traitance ?

Dans ce cas, si vous êtes en sous-traitance pour le CFA par exemple, ce sera au CFA d’obtenir la certification. Qualiopi impose de décrire vos processus : le mieux, d’après nous, est de le mettre sur papier. L’audit, de son côté, vérifie la conformité entre ce que vous faites et ce que vos processus décrivent. Ce qui est important dans la certification, ce n’est pas juste de donner la preuve de ce que l’on fait mais aussi de mettre à jour les informations que l’on perçoit et utilise. Il faudra se poser des questions comme : « à quelle fréquence je vais vérifier la mise à niveau de mon formateur indépendant ? A-t-il toujours les compétences attendues ? Est-il l’heure de faire une réévaluation de son CV ? » etc.

Est-ce que, pour faire financer la formation, il faut le titre de formateur ?

Non, pas d’obligation ! C’est le 4ème critère de Qualiopi ( “Adéquation des moyens pédagogiques, techniques et d’encadrement aux prestations mises en œuvre” ). Le diplôme peut être votre CV, le tout étant de vérifier que le personnel que l’on met sur la formation ait les bonnes compétences. Pour cela, vous avez normalement eu un entretien de recrutement pendant lequel vous avez fourni un CV ou encore une copie du diplôme.

Sur les 7 critères de Qualiopi, seulement 3 jouent réellement sur notre activité de formateur.

Le critère 3

C’est l’adaptation aux publics bénéficiaires des prestations et des modalités d’accueil, d’accompagnement, de suivi et d’évaluation mises en œuvre. Parmi ce troisième critère, seuls deux indicateurs nous intéressent.

L’indicateur 11

Le prestataire évalue l’atteinte par les publics bénéficiaires des objectifs de la prestation

Il faudra, grâce à une grille de lecture, vérifier que les objectifs de la formation ont bel et bien été atteints.

Ce qui nous est demandé par les centres est :

  • établir une grille d’évaluation d’entrée et de sortie pour démontrer l’effet de l’action de formation. Elle peut s’insérer en début de livret pédagogique comme activité pour permettre à l’apprenant de se situer en début de formation, et de prendre conscience de ses acquis pendant et en fin de formation. Cette grille n’est pas suffisante pour l’audit qualité et assurance qualité, il faudra donc s’assurer de sa récurrence. Si vous le faites en amont, la convocation, le mail ou une copie du courrier démontrent à Qualiopi de l’envoi au participant pour s’auto-évaluer. De notre point-de-vue, nous préférons la réaliser en séance pour ne pas perdre du temps à récupérer les informations notamment.
  • établir un quizz ou une certification de sortie qui aura pour but de démontrer que les stagiaires ont acquis les savoirs transmis.
  • transmettre les résultats des exercices d’évaluation tout au long de la formation. Cela peut être compliqué, mais un livret aidera beaucoup.

Le choix de mise en oeuvre dépend de chaque organisme de formation et de leur processus d’évaluation des atteintes des objectifs.

L’indicateur 12

Le prestataire décrit et met en œuvre les mesures pour favoriser l’engagement des bénéficiaires et prévenir les ruptures de parcours

La majorité du processus sera ici la gestion du centre de formation sur l’abandon. Notre action est alors d’informer que nous réalisons des activités où nous impliquons les stagiaires, comme :

  • la co-construction d’un document, – l’activité collaborative,
  • l’échange, le débat, la discussion, – l’espace de partage, etc.

En résumé, tout ce qui rentre dans l’actif de l’apprenant, son engagement, pour limiter l’abandon.

Le centre vous demandera le déroulé de votre formation, comme la liste des activités que vous menez et la façon dont vous prévoyez de le faire. Ils peuvent demander une copie des supports permettant de démontrer la présence des instructions des activités et ainsi s’assurer qu’elles sont bien présentes.

Qu’en est-il de la propriété intellectuelle et de la peur que l’on nous prenne ce que nous avons construit pour le vendre, l’utiliser ou le fournir à un autre formateur ?

Dans votre convention ou dans votre contrat de prestation, vous pouvez tout à fait indiquer que vous donnerez accès à l’auditeur aux ressources indiquées et que vous montrerez au centre les documents en amont. Je vous invite à blinder votre contrat avec l’aide d’un avocat spécialisé sur le sujet. Insérez-y des clauses de confidentialité, des droits d’auteur et des compensations dans le cas d’usage de vos supports. Votre contenu est votre propriété intellectuelle, c’est normal de la protéger. Ceci dit, votre support suit logiquement votre discours, la façon dont vous, personnellement, abordez le sujet, comment vous y introduisez votre expertise, votre expérience. Chaque personne est différente : entre deux formateurs, on peut avoir deux formations totalement différentes. Votre valeur ajoutée va ainsi être votre manière – unique et individuelle – de présenter le contenu.

Le critère 4

C’est l’adéquation des moyens pédagogiques, techniques et d’encadrement aux prestations mises en œuvre. Ici aussi, seuls deux indicateurs nous intéresserons.

L’indicateur 17

Mettre à disposition ou s’assurer de la mise à disposition des moyens humains et techniques adaptés et d’un environnement approprié

Il faudra, pour cet indicateur, transmettre au centre un CV mis à jour. C’est le centre lui-même qui détermine la fréquence des mises à jour. Généralement, si vous êtes indépendant, il en profite pour vous demander les documents complémentaires comme l’attestation de vigilance ou celle d’assurance ( RCP ). Le but est alors de vérifier votre conformité quant à la loi contre le travail dissimulé ou l’acquittement des charges sociales.

L’indicateur 19

Le prestataire met à disposition du bénéficiaire des ressources pédagogiques et permet à celui-ci de se les approprier

Pour nous, formateurs, c’est celui qui nous met le plus dans l’embarras !

Pour cet indicateur polémique, vous devez fournir vos bases de travail, c’est-à-dire :

  • le support de cours et l’explication des compétences,
  • les vidéos pédagogiques, – les fiches pratiques, – les livrets, etc.

Le centre doit être en mesure de donner accès à toutes ces ressources à l’auditeur qui va, ou non, échantillonner les cours sur leur disponibilité. Il vérifiera aussi qu’elles sont données aux stagiaires avec les informations permettant de se les approprier. D’où l’intérêt de faire très attention à la propriété intellectuelle de vos supports.

Le critère 5

C’est la qualification et le développement des connaissances et compétences des personnels chargés de mettre en œuvre les prestations. Vous l’aurez deviné, une fois encore nous allons nous concentrer sur deux indicateurs.

L’indicateur 21

Le prestataire détermine, mobilise et évalue les compétences des différents intervenants internes et/ou externes, adaptées aux prestations

Il est de nouveau question de l’adéquation entre les compétences nécessaires à la prestation de la formation et vos compétences. On en revient au début de l’article avec la corrélation des compétences et du CV.

L’indicateur 22

Le prestataire entretient et développe les compétences de ses salariés, adaptées aux prestations qu’il délivre

Il faudra démontrer que vous continuez à progresser sur vos compétences et aussi que vous en développez de nouvelles.

Par exemple :

  • Quelles formations avez-vous suivies ?
  • Êtes-vous allés dans un évènement professionnel, un salon ou encore une conférence dans votre domaine ?
  • Dans quel cercle de développement professionnel allez-vous ( mastermind, supervision pour les coach, etc ) ?
  • Avez-vous lu des livres dans votre domaine, consultez-vous des blogs, des articles ?

La question globale étant : comment cherchez-vous à progresser ?

Si vous êtes salarié de votre structure, même indépendant, vous devez établir, rédiger et suivre un plan de développement de vos compétences. Tout au long de l’année, vous pouvez par exemple “enregistrer” les livres lus dans votre secteur en fiches de lecture.

Pour votre auto-bilan annuel, regroupez :

  • les événements professionnels auxquels vous avez assisté,
  • les formations que vous avez suivi ( gardez une copie des attestations de formation ),
  • vos fiches de lecture,
  • une synthèse de vos apprentissages dans les groupes de réflexion ou d’échange de pratiques, etc.

Aussi, vous serez en mesure d’approfondir les apprentissages que vous souhaitez développer ou encore les compétences que vous voulez acquérir, en fonction de ce que vous avez appris.

Pour résumer

Nous avons vu, à travers cet article, l’impact de la certification Qualiopi sur notre activité de formateur.

Pour cela, 5 points sont à retenir :

  1. Mettez régulièrement à jour votre CV et joignez-y vos diplômes.
  2. Développez et renforcez vos compétences.
  3. Mettez à disposition partielle ou non-utilisable ( “verrouillée” ) vos supports de cours, de formation ou vos exercices.
  4. Mettez en place une façon reproductible des modes d’évaluation des apprenants dans leur progression et montrez-la. Uniformisez pour que ce soit plus simple, tant pour les centres de formation que pour les formateurs. Une fois que l’on a le processus, on sait comment adapter sa formation.
  5. Chaque centre de formation peut avoir des demandes spécifiques sur les deux derniers points, soit sur la manière dont le formateur déroule son exposé, les évaluations et son évolution.

Retrouvez nos vidéos sur ce sujet et sur bien d’autres sur notre chaîne YouTube et n’hésitez pas à participer à nos lives ou à poser vos questions en replay, nous y répondrons avec plaisir !

Et pour des informations sur les formations, téléchargez notre ebook17 stratégies insoupçonnées pour mettre du FUN et augmenter l’interaction lors des formations virtuelles” !

A la suite d’un mauvais avis en formation et classe virtuelle, que faire ?

Temps de lecture estimé : 3 minutes

Passage obligé pour tous les formateurs, l’évaluation à chaud et à froid.

Pour rappel l’évaluation à chaud permet de savoir immédiatement ce qu’a ressenti l’apprenant à la suite de son apprentissage. Elle évalue ainsi ce qu’il a appris, et comment il a perçu la formation. Et l’évaluation à froid, quant à elle, permet de revenir sur les acquis des apprenants. Elle s’effectue plusieurs semaines, voire plusieurs mois, après la fin de la formation.

 

Mais qui dit évaluation de votre formation, dit par conséquent appréciation ou non de votre formation. Vient alors la question suivante : comment gérer les mauvais avis ?

 

Nous le savons, c’est difficile à encaisser, surtout pour des formateurs qui, comme vous, ont à cœur de bien faire leur métier et de satisfaire leurs clients. Les avis négatifs ne signent pas l’arrêt de mort de votre formation. Au contraire, ils peuvent devenir un atout pour votre formation, à condition que vous sachiez comment les gérer.

 

Il faut absolument prendre conscience des mauvais avis, et ne pas les ignorer. Car c’est peut-être le signe pour les apprenants que vous êtes indifférent à la critique et que vous ne vous souciez pas de l’opinion de vos stagiaires. Et n’oubliez pas que l’auteur de l’avis négatif a passé du temps à rédiger son commentaire et qu’il attend de vous preniez en compte ses remarques.

Ainsi il faut éviter la confrontation, peu importe de qui vient la faute : vous devez dire à votre stagiaire qui est peut-être votre client que vous êtes désolé de ne pas lui avoir apporté entière satisfaction. Reconnaissez qu’il y a eu un problème et ne cherchez pas à le diminuer. L’empathie est très importante, c’est un signe de professionnalisme. Il est par conséquent important de lui réponde car comme dit plus haut, il attend de vous que vous considériez ses remarques.

 

De plus si vous avez dû prendre des mesures particulières pour traiter les dysfonctionnements rapportés, n’hésitez pas à lui dire, cela lui montrera que son avis est important pour vous. Par exemple, si lors de la formation, l’apprenant n’a pas apprécié le manque de pratique au cours de votre formation, vous pouvez lui dire que vous êtes passé de 2 cas pratiques à 3 cas et que désormais vous allez faire plus attention à la compréhension de vos apprenants lors de la formation et ainsi vous adapter. Si vous n’avez pas encore eu le temps de remédier au problème, dites que vous êtes en train de réfléchir à mettre ceci en place et que vous avez à cœur de trouver une solution au plus vite.

 

N’oubliez pas l’évaluation, n’a pas pour but d’être d’un jugement de valeur. Au contraire elle a un caractère impliquant comment l’ensemble a perçu la formation. Elle s’inscrit plutôt dans une logique de régulation afin de contribuer à l’adéquation de votre formation, un feedback, qui doit être utile aux formateurs, afin de leur montrer quels sont leurs points forts et leurs axes de progrès. L’objectif est de disposer d’une représentation de la réalité́ qui facilitera des futurs choix décisionnels pertinents pour votre formation. Ce n’est pas tant l’exactitude des informations qui est recherchée mais plutôt la possibilité́ qu’elles offriront en termes de prise de recul.

 

Comment bien réussir son ouverture de classe virtuelle ?

Temps de lecture estimé : 3 minutes

Depuis peu le distanciel est plus présent dans notre quotidien de travail, ainsi le métier de formateur professionnel connaît une réelle évolution. La classe virtuelle, en complément ou non d’une formation présentielle, permet de créer à distance de véritables conditions d’interactivité, toujours avec l’accompagnement du formateur.

Pour que cette expérience soit une pleine réussite, il est essentiel de suivre quelques conseils. Dans cet article vous retrouverez la première astuce que nous pouvons donner à un formateur.

Avant toute chose il faut réussir son ouverture de classe virtuelle. Voici quelques suggestions que nous pouvons vous donner :

 

Accueil

L’accueil des stagiaires dans une salle de formation traditionnelle est un moment important qui conditionne la mise au travail des stagiaires. En distanciel c’est pareil, il ne faut pas négliger cette première étape. C’est important d’être attentif à tous les « mouvements » d’entrée dans la salle virtuelle. Pour ce fait, vous pouvez, lorsqu’une personne rentre dans votre salle, la saluer personnellement. Lui dire bonjour avec son prénom par exemple. N’oubliez pas de mettre de la chaleur dans votre voix et arborer un sourire afin de faire ressentir à chacun que l’on est heureux qu’il soit là.

 

Intégration

L’intégration des stagiaires dans une formation à distance s’articule de la même façon qu’en présentiel. Il faudra tout d’abord vous présenter, instaurer un climat de confiance entre vous et eux. Car l’écran peut jouer le rôle d’une barrière, il ne faut pas hésiter à les rassurer sur vous et de votre expérience en classe virtuelle. Par la suite n’hésitez pas à donner le timing et la pédagogie à utiliser lors de la présentation de vos stagiaires. Les guider est essentiel dans une classe virtuelle. Vous pouvez par exemple utiliser un outil numérique collaboratif comme Scrumblr, Padlet, Miro et bien d’autres encore.  Cela va permettre de rendre les présentations un peu plus interactives.

Pour découvrir Scrumblr je vous invite à regarder cette vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=BQ3FZOBJLbk

Notre formatrice, par exemple, instaure dès le début un jeu entre les participants afin qu’ils puissent se connaitre mais surtout se détendre. Elle va demander à chacun de faire deviner sa région en citant 3 spécialités culinaires de leur région. Cela va renforcer l’interaction entre eux.

 

Règles de bonne conduite

Établir des règles est élémentaire en classe virtuelle, plus qu’en présentiel. En effet, dans une classe virtuelle il y a des risques que les stagiaires s’égarent. Il est donc nécessaire de demander aux stagiaires de :

  • Respecter les horaires
  • Couper leur micro et ne l’activer que si le formateur l’autorise
  • Utiliser le tchat avec modération, c’est-à-dire sans le polluer en envoyant des messages indésirables ou hors de propos
  • Se signaler avant d’intervenir : par exemple, le principe de demander pour prendre la parole. Pour cela il suffit de cliquer sur le bouton « lever la main » ou tout simplement de lever la main à la caméra

 

Présenter le déroulé et les objectifs

Pour finir, vous pouvez présenter à vos apprenants le déroulé du programme ainsi que les objectifs. Cela les aidera à voir plus clair dans votre formation et savoir où ils en sont par la suite dans votre plan.

 

Conclusion

Animer une classe virtuelle mobilisera toute votre attention, c’est pourquoi votre formation devra être en amont bien construite afin que vous soyez entièrement focalisés sur vos participants lors du déroulement de celle-ci.

Comment faire l’évaluation des apprenants en classe virtuelle ?

Temps de lecture estimé : 3 minutes

Comme vous le savez, il est essentiel pour un formateur d’évaluer ses apprenants. Afin que lformateur puisse avoir une idée claire du niveau des apprenants ainsi que de la progression et des acquis lors de la formation afin d’adapter son enseignement en conséquence. Puisque dans l’apprentissagela maîtrise de certaines notions est indispensable pour en apprendre d’autres.  

 

Pour rappel il y a trois types d’évaluations :  

 

  • Prédictive Déterminez le niveau de l’apprenant avant d’entrer dans la formation. Cette évaluation a pour but de faire un « diagnostic », pour vérifier que le stagiaire a les prérequis nécessaires pour intégrer la formation. Cela peut aussi être le moyen pour le formateur de vérifier le niveau d’un groupe dans une session inter ou intra-entreprise. 
  • Formative : Évaluez le degré d’acquisition des notions et compétences par les apprenants au regard des objectifs fixés. L’évaluation « formative » va vous servir à améliorer l’apprentissage en cours en détectant les difficultés et venir en aide à l’apprenant, en modifiant l’apprentissage d’une notion. Vous pourrez ainsi apporter des améliorations ou des correctifs appropriés à la demande de vos stagiaires 
  • Sommative : Évaluez les acquis en fin de formation pour attester que vous avez atteint les objectifs de la formation. Soit pour obtenir une certification, une qualification ou un diplômeL’évaluation sommative doit se faire en fin de formation afin dvérifier que « les acquisitions visées par la formation ont été faites ». 

 

Lors de votre classe virtuelle vous devrez continuer d’évaluer vos apprenants. Cependant en formation virtuelle les outils d’évaluation sont un peu différents de ceux à utiliser en formation présentielle. En effet, il vous faudra des outils faciles d’accès sur un ordinateur. Privilégiedonc les outils en ligne, interactifs et collaboratifs. Pour cela vous pouvez utiliser différents sites qui proposent des outils d’évaluation. 

 

QuizletCe site internet vous permet de créer des cartes. Ces cartes peuvent par exemple représenter des questions, des notions, des définitions vues lors de la formation. Les apprenants peuvent aussi utiliser gratuitement quizlet via une application sur leurs smartphones ou tablettes. 

Wooclap: Cette application ludique et simple d’utilisation plaît beaucoup car elle propose un large panel d’outils d’évaluation comme des QCM, des nuages de mots, des ordonnancements, des appariements, ainsi que des textes à trous 

Learningsnacks: Sous forme de tchat, vous allez pouvoir créer des questionnaires en intégrant plusieurs supports dans votre discussion, tels que des liens, des images et des vidéos. 

KahootC’est une plateforme basée sur le jeu.  L’application propose un environnement d’apprentissage ludique et social en générant des QCM ou quiz interactifs. Les apprenants peuvent utiliser leurs tablettes, smartphones ou ordinateurs pour s’auto-évaluer. Chacun peut ainsi visualiser en direct son taux de réussite ainsi que celui des autres participantsKahoot propose des quizz, des vrai ou faux ainsi que des sondages d’opinion.  

 

À noter aussi que beaucoup de participants voient l’évaluation de niveau comme un stress. Cela peut alors fausser ces résultats ou pire donner l’impression que votre formation n’est pas adaptée pour lui ! Utiliser un outil collaboratif ludique permettra de diminuer ce sentiment, l’apprenant va alors se détendre et même apprécier votre évaluation !

 

Gardez en tête que vous pouvez utiliser ces sites d’évaluation tant en distanciel qu’en présentiel ! L’avantage de ces outils c’est qu’ils sont ludiques et très faciles d’accès. Vous pouvez aussi les intégrer à votre formation en présentiel pour dynamiser votre formation et créer de l’interaction entre les participants.  

Comment utiliser des histoires et le storytelling en formation ?

Temps de lecture estimé : 4 minutes

Le storytelling est une technique très rependue dans le monde de la communication et le marketing, mais saviez-vous que VOUS aussi vous pouvez l’utiliser dans VOS formations ?  

 

Tout d’abord rappelons à tous en quoi consiste le storytelling. Le storytelling en communication c’est raconter une histoire plutôt que mettre classiquement en avant des arguments marque ou produit. La technique du storytelling doit normalement permettre de captiver l’attention, de susciter l’émotion et selon certaines études elle favorise la mémorisation. 

 

Dans quel but me diriez-vous ?  

Vous le savez, en formation il est difficile de capter l’attention des apprenantsCertains participants peuvent être non volontaires car ils ont été inscrits à un module qu’ils n’avaient pas choisi, d’autres, peuvent ressentir une appréhension face à la formation. Alors ne vous contentez pas seulement d’être présent, il faut donc mettre en œuvre une stratégie d’apprentissage. Le storytelling peut y participer en structurant votre formation autour d’un fil conducteur. Ainsi l’idée est de susciter le désir, de provoquer une ou des émotions en racontant.  

Par exemple, vous pouvez partir de l’histoire de l’apprenant pour concevoir le storytelling de votre formation. Bien sûre, vous n’allez pas adapter votre module à chaque participant individuellement, mais plutôt les concevoir de façons à être moins éloignés des problématiques réelles de l’apprenant. 

  

Comment procéder au storytelling ?  

Le storytelling en formation suit un schéma narratif. Il est composé des éléments suivants :  

  • La situation initiale : qui a pour but d’instaurer un contexte  
  • Un élément perturbateur qui va venir déstabiliser la situation initiale 
  • La résolution des éléments perturbateurs  
  • La situation finale : qui a pour objectif ce que l’on souhaite que l’apprenant atteigne à la fin du module 

En matière de méthodes, il est conseillé d’utiliser la métaphore et l’analogie. En effet, la visualisation de l’information est plus efficace, notamment parce qu’elle permet de faire ressortir l’essentiel. 

 

Quels sont les avantages du storytelling ?   

Grâce au storytelling vous pourrez intégrer votre contenu pédagogique dans les différentes étapes d’acquisition en scénarisant ces étapes, en y utilisant du ludique et de l’émotion. Comme énoncé plus haut dans cet article, le fait de créer l’émotion favorise une meilleure mémorisation des points clés d’un discours mais pas seulement. La mémorisation est alors simplifiée par les liens établis entre les éléments structurants du storytellingceux sont eux qui donnent du sens. Cela va également permettre de créer une envie d’adhésion à ce discours. Vous lui parlez à lui, vous utilisez des mots qui font écho à son vécu, vous avez parfaitement cerné sa problématique. Indéniablement, vous allez attiser la curiosité, susciter un besoin d’interaction et accroître le taux d’engagement de votre apprenant. L’engagement va se créer grâce aux ressorts dramatiques du récit, qui varient, stimulant les fonctions cérébrales faites pour réagir à l’imprévu. 

 

Vous connaissez maintenant l’importance de structurer son parcours pédagogique en formation grâcau storytelling. Il va donc stimuler l’attention de vos apprenants, créer chez eux de l’émotion et les engager dans votre formation comme ils le feraient « dans la vraie vie ».  

Comment utiliser les outils numériques lors de formation en présentiel ?

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Fini les réunions en viso-conférence, les documents partagés et les présentations en distanciel !  Le confinement c’est TERMINÉ ! Mais il faut se l’avouer, vous avez bien aimé utiliser les outils numériques. 

C’est vrai que les outils numériques c’était sympa, vous avez adoré utiliser  : 

  • Padlet  :  

Ce site internet vous permet de créer et de poster des commentaires, des idées, des images sur une page internet à la manière d’un tableau avec des post-it. C’est pratique et ludique car tous les utilisateurs qui disposent du lien permettant d’afficher le mur peuvent ajouter des éléments à votre tableau et cela permet de mettre en place un travail en collaboration. 

https://padlet.com 

  •  Wooclap  :  

Grâce à Wooclap vous évaluez vos apprenants, pour savoir s’ils ont compris et à quel moment ils n’ont pas réussi à comprendre. Ludique et interactif c’est un bon outil pour estimer la compréhension grâce à des QCM, à des sondages et à des questions ouvertes. Les participants répondent individuellement, de manière anonyme ou non, et ainsi l’assemblée peut découvrir les résultats affichés de manière simultanée. Les apprenants deviennent ainsi des acteurs de leur apprentissage et le formateur peut à tout moment s’assurer de la bonne compréhension de son sujet. 

 https://app.wooclap.com/auth/login?lang=fr&redirectTo=/home 

 

  •   Mindmeister :

Vous adorez créer des cartes mentales, Mindmeister vous permet de partager vos cartes mentalesc’est clair et utile pour vos apprenants en distancielSimple et dynamiquela carte mentale structure vos idées et les fait comprendre à vos apprenants. Très complet et permettant d’intégrer de nombreux formats Mindmeister est un excellent site avec un bon rapport qualité-prix. 

 https://www.mindmeister.com/fr/1561203039?t=3YKT1sBm6v# 

Pourquoi utiliser les outils numériques en présentiel ?  

Vous avez remarqué, dans chaque rappel des outils utilisés, deux mots reviennent systématiquement ?  

LUDIQUE et DYNAMIQUE ! Et oui c’est le facteur commun entre tous ces outils, alors pourquoi ne plus les utiliser en formation présentielle ?  

Vos supports doivent être dynamiques, que ce soit en présentiel ou en distanciel. Continuez à utiliser vos outils numériques préférés, cela permettra de créer un lien avec vos participants et ainsi de les rendre plus attentifs 

Imposez une dynamique grâce au smartphone. Par exemple, lors de votre formation vous pouvez inclure un quiz avec l’aide de Wooclap, cela vous permettra de voir en temps réel les informations comprises et d’éventuellement revenir dessus. Ainsi l’apprenant, en utilisant son téléphone, sera plus motivé.  

Interagissez avec vos apprenants à l’aide des postit de Padlet afin de voir ce qu’ils ont envie d’apprendre à vos côs. L’utiliser en présentiel permettra de regrouper les attentes de chacun en un instant.  

Utilisez Mindmeister en amont ou en début de formation avec vos apprenants. Par exemple, vous pouvez présenter votre formation et les avantages que vos stagiaires en tireront à la fin de celle-ci. 

Conclusion  

N’oubliez pas les outils numériques que vous avez utilisés tout au long de vos formations en distanciel. Comme nous avons pu le voir, cela peut être très utile pour vous de les utiliser aussi en présentiel. Surprenez vos stagiaires avec de nouveaux outils collaboratifs Ainsi, utiliser leurs smartphones permettra d’œuvrer tous ensemble pour un même but. Cela rendra vos formations en présentielle plus dynamiques et vos stagiaires auront un meilleur engagement pour celles-ci. 

Définition, avantages et inconvénients des différentes formes d’apprentissage et de formation

Aujourd’hui, les formes d’apprentissage et de formation sont variées. Elles répondent chacune à un ou plusieurs besoins rencontrés dans le monde professionnel. Ces besoins sont les suivants : voir et lire, entendre et écouter, faire et toucher, obtenir du savoir, construire ou améliorer un savoir-faire, obtenir ou modifier un savoir-être.

Or, le domaine de la formation est complexe et il n’est pas évident de savoir quelles formes d’apprentissage vous conviendraient le mieux. Petit récapitulatif des différentes formes de formation !

Les différentes formes de formation

Formation initiale

  • Description

La formation initiale donne le statut d’étudiant. Elle propose un programme complet qui prépare l’étudiant à sa future carrière professionnelle. A la fin de sa formation initiale, l’étudiant dispose des bases nécessaires à la profession qu’il souhaite exercer. La formation initiale se conclue par l’obtention d’un diplôme ou d’une attestation.

  • Avantages

La formation initiale offre plusieurs opportunités aux étudiants, notamment certains droits et facilités de par leur statut.

En outre, la formation initiale propose le plus souvent un socle de connaissances et de compétences solide. Les formateurs sont compétents et professionnels, l’étudiant reçoit les bonnes valeurs pour bien se positionner sur le marché de l’emploi.

  • Inconvénients

La formation initiale n’est pas adaptée à tous les profils d’étudiants : certains d’entre eux préféreront davantage pratiquer que d’assister à des cours magistraux, d’autres préféreront entrer plus tôt dans la vie active. La formation initiale peut se révéler être un véritable fléau si elle est imposée.

  • Besoin(s) couvert(s)

Voir et lire

Entendre et écouter

Faire et toucher

Obtenir du savoir 

Formation continue

  • Description

La formation continue désigne la formation suivie par des personnes ayant terminé leurs études initiales. Elle s’adresse à des personnes déjà pleinement intégrées au marché de l’emploi. Il s’agit donc, pour ces dernières, de développer ou d’acquérir de nouvelles compétences.

  • Avantages

Pour l’entreprise, la formation continue de leurs salariés permet d’augmenter leur productivité, leur attractivité, leur efficacité et de valoriser leur image.

Pour le salarié, la formation continue est une aubaine car elle lui permet de conserver son employabilité et d’améliorer ses qualifications, autrement dit, il actualise ses compétences. Effectuer une formation continue revient à être acteur de son évolution professionnelle.

  • Inconvénients

Il n’est pas rare que la formation dispensée ne soit pas adaptée à la personne formée. Elle ne complète ni ses acquis, ni ne lui en donne de nouveaux : elle s’adresse à la mauvaise personne. Ou bien elle peut aussi être inintéressante et frustrer la personne concernée en lui faisant perdre son temps.

En outre, certaines formations continues sont coûteuses et représentent un réel budget pour les entreprises.

  • Besoin(s) couvert(s)

Voir et lire

Entendre et écouter

Faire et toucher

Obtenir du savoir

Construire ou améliorer un savoir-faire

Formation en salle

  • Description

La formation en salle est un classique de la formation. Elle est la réunion d’individus dans un même endroit dans le but de recevoir un même apprentissage en présentiel.

  • Avantages

La formation en salle favorise le contact humain et les échanges directs. La communication est fluide et immédiate. L’accompagnement dispensé par le formateur présent dans la salle est un véritable atout pour l’apprentissage.

  • Inconvénients

La formation en salle est aujourd’hui presque démodée puisqu’elle n’est pas économique : perte de temps et perte d’argent font que les entreprises lui préfèrent aujourd’hui l’e-learning.

En outre, les participants ne se montrent pas toujours intéressés par les sujets abordés pendant la formation, y mettent une mauvaise volonté qui peut détériorer l’ambiance et le cadre de travail.

  • Besoin(s) couvert(s)

Voir et lire

Entendre et écouter

Faire et toucher

Obtenir du savoir

Construire ou améliorer un savoir-faire

CoDéveloppement

  • Description

« Le groupe de codéveloppement professionnel est une approche de développement pour des personnes qui croient pouvoir apprendre les uns des autres afin d’améliorer leur pratique. La réflexion effectuée, individuellement et en groupe, est favorisée par un exercice structuré de consultation qui porte sur des problématiques vécues actuellement par les participants. »

Adrien PAYETTE et Claude CHAMPAGNE, 1997

Autrement dit, le codéveloppement est la réunion de personnes qui partagent les mêmes problématiques professionnelles. Elles vont apprendre ensemble et cultiver une « intelligence collective » grâce à un processus en six étapes structurant la parole, l’écoute et la réflexion.

  • Avantages

Le CoDéveloppement favorise l’apprentissage par l’expérience. Il permet la production de solutions concrètes en même temps que les participants capitalisent sur des cas vécus. Le transfert d’apprentissage est direct et les perceptives d’évolution sont nombreuses.

  • Inconvénients

Une séance de CoDéveloppement n’est efficace qu’avec la bonne volonté et une bonne implication de chaque participant. Ceux-ci doivent aussi être capables de se remettre en question.

En outre, l’animateur ou facilitateur de la séance doit être performant et expérimenté pour que la séance réussisse.

  • Besoin(s) couvert(s)

Voir et lire

Entendre et écouter

Faire et toucher

Construire ou améliorer un savoir-faire

Obtenir ou modifier un savoir-être

FOAD

  • Description

La FOAD, « « formation ouverte et/ou à distance », est un dispositif souple de formation organisé en fonction de besoins individuels ou collectifs » (Circulaire DGEFP n°2001-22). Autrement dit, la FOAD est un enseignement à distance qui permet à chacun de travailler de façon autonome, à son propre rythme, quel que soit le lieu où il se trouve, notamment grâce à l’e-learning. Elle ne nécessite donc pas le contrôle permanent d’un formateur.

  • Avantages

La FOAD permet tout d’abord un libre accès aux ressources pédagogiques. Ensuite, elle prend en compte la singularité des personnes, leurs particularités et leurs attentes personnelles. Elle n’impose aucune contrainte de lieu ou d’horaire.

  • Inconvénients

La FOAD, bien qu’elle offre un libre accès à tous à d’importantes ressources pédagogiques, elle ne démocratise pas l’enseignement ni le savoir, car elle nécessite au minimum un accès Internet.

En outre, l’absence de formateur remet en doute l’encadrement et le suivi des apprenants.

  • Besoin(s) couvert(s)

Voir et lire

Entendre et écouter

Obtenir du savoir

Webinars

  • Description

Un webinar, en français webinaire, associant les mots « web » et « seminar », est une réunion collective en direct via Internet. Il permet de faciliter le travail collaboratif entre différents interlocuteurs éloignés géographiquement. Il est surtout utilisé en content marketing, en lead management et en BtoB.

  • Avantages

Le webinar permet de limiter les coûts de déplacement des commerciaux et de gagner du temps en somme. Il réduit l’espace et le temps et facilite les échanges. Dans le cadre de la formation, le webinar est particulièrement adapté aux managers en manque de temps, en déplacement, souhaitant néanmoins être à jour dans leurs méthodes de management.

  • Inconvénients

Un webinar ne permet que des échanges virtuels, ce qui peut compliquer l’action commerciale ou le passage de l’information. Il limite en outre les contacts humains.

  • Besoin(s) couvert(s)

Voir et lire

Entendre et écouter

Obtenir du savoir

Lecture d’articles de blogs

  • Description

Une description serait probablement inutile à ce sujet. Bien qu’il soit tout de même intéressant de préciser que, petit à petit, les articles de blogs remplacent les articles de journaux. Leur lecture est devenue un véritable phénomène de société.

  • Avantages

Internet possède une infinie de références, et des articles de toute sorte y sont publiés chaque jour. Internet est donc une mine de connaissances accessible en quelques clics de curiosité.

En outre, Google valorise de plus en plus les contenus à forte valeur ajoutée, ainsi pour leur référencement, les entreprises engagent de bons rédacteurs de contenu pour fournir leur blog et leur site en contenu de qualité. Bien que toujours présent, le risque de tomber sur des absurdités sur Internet s’amoindrit.

  • Inconvénients

Le point faible de la lecture de blog réside dans l’impersonnalité de l’apprentissage. Lorsque vous lisez un article sur Internet, vous devez vous faire votre propre interprétation, et en outre, rien ne garantit que vous ayez bien compris le message formulé dans le texte par l’auteur.

  • Besoin(s) couvert(s)

Voir et lire

Obtenir du savoir

Tableau récapitulatif

  Avantage principal Inconvénient principal Besoin couvert principal
Formation initiale Positionne les étudiants sur le marché de l’emploi Ne convient pas à tous les profils d’étudiants Obtenir du savoir
Formation continue Améliore la productivité des salariés Est parfois inadaptée ou inintéressante Construire ou améliorer un savoir-faire
Formation en salle Favorise le contact humain et les interactions directes Présente une forme désuète parfois ennuyante Obtenir du savoir
CoDéveloppement Favorise l’émergence de l’intelligence collective Réussit uniquement sous des conditions particulières Obtenir ou modifier un savoir-être
FOAD Donne libre accès à d’importantes ressources pédagogiques Offre un faible encadrement et peu de suivi de l’apprentissage Obtenir du savoir
Webinar Limite les coûts et la perte de temps Limite aussi le contact humain Obtenir du savoir
Lecture d’articles de blogs Donne accès à une infinité d’informations à forte valeur ajoutée Laisse libre cours à de mauvaises lectures et fausses interprétations Obtenir du savoir

 

Les différents types de formation

Learning by Doing

Le Learning by Doing, en français “pédagogie par l’action”, engage l’apprenant, il se retrouve acteur de sa propre formation. Il va pouvoir faire, se tromper, recommencer pour apprendre et surtout retenir. Le Learning by Doing est apprécié parce qu’il donne du sens à l’action et à son contexte d’utilisation. La pratique facilite la compréhension du cheminement intellectuel.

Présentation par slide

La présentation par slides est un classique de la formation, si bien que la formation est associée, dans les esprits, au logiciel PowerPoint. PowerPoint est en effet un outil très pratique pour le partage d’informations et de données en direct. Or, cette méthode est aujourd’hui décriée, jugée trop peu stimulante.

TBR

Training from the Back of the Room est un mode d’apprentissage interactif, participatif et collaboratif imaginé par Sharon Bowman. Les échanges avec les apprenants et leur participation active les engagent et suscitent leur intérêt. Les cours sont dynamiques, l’activité cérébrale des participants est stimulée pour faciliter la transmission des connaissances et leur assimilation.

Classe inversée

La classe inversée est une approche pédagogique qui, comme son nom l’indique, inverse la nature des activités d’apprentissage à l’école et à la maison, autrement dit, les élèves apprennent préalablement leurs cours le soir chez eux, et les concrétisent par des exercices la journée en classe. L’enseignant accompagne ainsi l’élève dans son apprentissage par l’application de la théorie. L’élève peut ainsi se faire une image plus concrète des connaissances qu’il a commencées à acquérir.

Typologie des formations

Une typologie des formations peut être dressée. Il existe :

  • Les formations descendantes: les formations descendantes présentent une forme traditionnelle. Le formateur, en tant que sachant, transmet son savoir par slides à ses stagiaires. La théorie est au centre de ces formations. En moyenne, les stagiaires retiennent 10% de la formation sous cette forme.
  • Les formations-action: les formations-action mêlent théorie et pratique. 50% de la formation propose des activités comme des jeux de rôle ou tout autre exercice d’application, l’autre moitié est consacrée à la théorie et la transmission du savoir, du sachant aux stagiaires, par slides. En moyenne, les stagiaires retiennent 30% de la formation sous cette forme.
  • Les formations Training from the Back of the Room: les formations TBR sont les plus pratiques. Le formateur n’est pas présent en tant que sachant mais occupe une posture de facilitateur. Il aide les stagiaires à acquérir par eux-mêmes le savoir dont ils ont besoin. En moyenne, les stagiaires retiennent entre 60 et 80% de la formation sous cette forme.

Notre préférence

Notre préférence va pour les deux méthodes favorisant la pratique, le Learning by Doing et le Training from the Back of the Room. Nous préférons animer des séances qui suscitent l’engagement, l’enthousiasme et l’intérêt des participants. Nous préférons que ceux-ci apprennent et retiennent, nous préférons les satisfaire.

Mais en somme, notre préférence va aux parcours que nous construisons, ensemble, avec nos clients et qui répondent réellement à leurs attentes.

Conclusion

Formation continue, classe inversée ou encore Learning by Doing, toutes les formes d’apprentissage ont leurs avantages et leurs inconvénients. Une brève présentation de chacune ne suffirait pas à vous dire laquelle vous conviendrait le plus.

Nos spécialistes de la formation se tiennent à votre disposition pour vous aider à construire votre parcours d’apprentissage.

 

Comment mettre en place un plan de formation digital dans son entreprise ?

Le défi pour les entreprises d’aujourd’hui est de gagner du temps, d’être plus productives et plus efficaces.

La formation ne répond plus à la formule traditionnelle date / lieu / instructeur.

La formation classique, dite formation en présentiel, nécessite du temps et des investissements. Ces investissements sont réalisé tant au sein de nombreuses entreprises (direction, manager, service formation, etc.) qu’en dehors de l’entreprise (instructeurs, intervenants, etc.).

C’est pourquoi l’apprentissage numérique devient populaire. Et, il s’inscrit dans la transformation du processus de formation plus efficient.

L’apprentissage via le numérique est plus en phase avec nos besoins d’urgence, de mobilité et de suivre notre propre parcours de compétences.

En ajoutant l’essentiel des phases de formation en ligne, les collaborateurs, qu’il s’agisse d’apprenants ou d’organisateurs, pourront répondre aux stratégies de l’entreprise tout en continuant à consacrer du temps à la formation.

Le digital learning, définition.

Le Digital Learning est souvent confondu avec l’e-Learning. Cependant le Digital Learning est plus large que cela. Il intègre les notions d’outils et de pratique utilisant le numérique (ou le digital) comme la classe virtuelle, le MOOC, le SPOOC, les vidéos, les sites internet, les podcasts, des quiz en ligne…

Pour résumer, le Digital Learning regroupe l’ensemble des ressources numériques. Ces ressources permettent d’apprendre une notion nouvelle, une compétence ou de s’informer sur elle-ci.

 

Préparer le déploiement d’une offre de « Digital Learning »

Déployer un parcours de formation au format « Digital Learning », est un vrai sujet d’investissement de l’entreprise. En fonction de son ampleur et de votre budget vous devrez faire appel à de la prestation extérieure. Et, vous avez la possibilité de mobiliser une personne interne à l’entreprise sur le sujet.

Idéalement, il vous faut un chef d’orchestre de ce projet. Prenez de préférence une personne qui a de l’expérience sur ce type de déploiement. Une personne bien formée fera aussi l’affaire.

En fonction de l’ampleur de votre projet, il vous faudra compléter l’équipe avec un ou plusieurs concepteurs pédagogiques et des personnels techniques. Si le projet est petit au démarrage, le chef de projet pourra avoir cette casquette également.

Le rôle du chef de projet

Ce chef de projet va commencer par identifier les bénéficiaires du parcours. Il va poser la question qui est concernée par la formation : tous vos collaborateurs ? Une équipe ? Un département ? Les nouveaux arrivants ? En fonction du nombre de personnes visées, vous n’investirez pas forcément les mêmes ressources.

Ce chef de projet va ensuite éclaircir les objectifs à atteindre : Devez vous développer les compétences autour de vos produits pour mieux les vendre ? Devez vous faciliter l’intégration des nouveaux arrivants ? Comment accompagnez-vous les changements d’organisation à travers des modules structurants ?

Les objectifs sont importants à définir pour savoir quels types de contenus développer, à qui faire appel, comment les déployer et bien sûr pour évaluer l’efficacité des contenus produits.

Maintenant qu’il a les informations clés (qui et pour obtenir quoi), il doit établir un plan et le construire pour répondre à vos enjeux : quand voudriez-vous déployer l’offre Digital Learning ? Imaginez-vous plusieurs « vagues » (d’abord les commerciaux, puis les nouveaux entrants, etc.) ?

Pour finir, il va regarder ce que vous avez déjà à disposition comme ressources de formation qui pourraient servir de base à la conception de contenus digitaux, par exemple des supports de formations animées en interne ou des supports présentant vos produits. Si vous avez déjà des ressources, cela peut faciliter le temps de conception digitale.

La génération de contenu

La conception de ressources de formation digitales peut être longue et coûteuse. Vaux mieux le savoir dès le début du projet.

Obtenir des ressources de qualité, qui feront sens pour vos collaborateurs, nécessitera du temps et des compétences. Il sera primordial de vous entourer des bonnes personnes pour la réussite de votre projet.

Filmer une vidéo avec son téléphone est à la portée de tous. Cela semble alors évident que nous pouvons le faire tout aussi facilement pour de la formation.

Malheureusement c’est une croyance qui fait que le projet capote !

La qualité d’un contenu digital repose sur la qualité de sa scénarisation : amener l’information pertinente pour qu’elle soit mémorisée, retenue et exploitée. Cette scénarisation va être complétée par une réflexion des ressources et de leurs enchaînements comme une vidéo puis un quiz, puis un document à télécharger. Le lien entre eux va venir soutenir la progression des apprenants

La scénarisation repose sur des compétences spécifiques d’ingénierie pédagogique. L’enchaînement des séquences et des ressources doivent être cohérents avec la narration. Il est important que la personne qui vous accompagnera dans le déploiement du Digital Learning possède ces compétences.

Les investissements nécessaire au déploiement

Vous devrez envisager d’acheter une licence pour des outils de conception de contenu numérique comme Storyline, Elucidat, Vyond, Adobe Captivate, etc.

Ces outils sont assez faciles à apprendre et vous permettront de produire du contenu pour écran de bureau, tablette ou téléphone. Vous pourriez également envisager de travailler avec un studio vidéo et en charge du tournage, du montage, etc.

Le contenu doit être diffusé via la plateforme LMS (Learning Management System). La plateforme est accessible comme un site internet, elle stocke vos contenus de formation et leur permet d’atteindre vos collaborateurs. Il fournit également les données de «tracking» (temps de connexion, réussite aux quiz…) nécessaires pour intégrer la formation numérique dans votre plan de formation continue. Ici aussi, la sélection du LMS se fera en fonction de vos besoins, objectifs et budget.

Pour aller plus loin

Le Digital Learning est un outil supplémentaire destiné à servir vos collaborateurs pour accompagner leur développement de compétences, leur autonomie et la personnalisation de leur parcours professionnel.

Une mise en œuvre de parcours d’apprentissage par le numérique doit être abordée comme un projet. Il doit donc être accompagné, structuré et la communication autour de ce projet doit être un élément essentiel !

La multiplication des formats, des facilités d’accès, de la mobilité, nous font oublier la complexité de mise en oeuvre d’un plan projet avec ses différentes phases. Ces phases de recueil de besoin (parfois appeler audit des besoins), de conception pédagogique, de réalisation, de déploiement et d’évaluation constituent des étapes clés pour la réussite de votre projet.

 

 

Comment s’équiper pour suivre une formation à distance

Temps de lecture estimé : 3 minutes

Hélène va bientôt participer à une formation à distance, c’est la première fois pour elle. Le stress monte et l’angoisse ne la quitte plus. Hélène ne sait absolument pas quels équipements avoir pour suivre correctement sa formation à distance.

Élisa, sa fille, est une lycéenne habituée au cours en distanciel. Elle lui dit de ne pas paniquer, car il suffit d’avoir :

 

Un ordinateur ou tablette qui fonctionne

Le choix de l’ordinateur ou la tablette ne tient qu’à vous, de ce que vous avez à votre disposition. L’ordinateur est un classique : qu’il soit fixe ou portable, il est généralement présent dans tous les foyers. La tablette est assez pratique car on peut la tenir d’une seule main ou la poser sur un support pour la garder à la verticale.

 

Toutefois, n’allumez pas votre ordinateur ou votre tablette juste avant le début de la formation. Prenez au moins un quart d’heure d’avance pour mettre votre appareil en route et vérifiez que tout fonctionne correctement. Pensez à faire des mises à jour régulièrement afin d’éviter qu’elles ne se fassent en plein milieu d’une heure de formation.

 

Un micro de bonne qualité

Généralement intégré à votre ordinateur ou tablette, le micro est un élément important pour votre formation. Cela va permettre de fluidifier la conversation entre vous, votre formateur et les autres apprenants. Il est nécessaire de pouvoir poser ses questions au formateur de manière fluide, comme dans toutes formations en présentiel.

Le micro est alors indispensable pour pouvoir communiquer et pour s’échanger des informations.

Comme précédemment, il est nécessaire pour vous de tester avant votre formation le microphone. Si malheureusement celui-ci ne fonctionne pas, vous pouvez brancher un micro externe. Allant de 10€ à 150€.

 

Un casque

Optez de préférence pour un casque à réduction de bruit. Il existe désormais des produits capables de créer une véritable bulle de silence autour de vous.  Filaire ou Bluetooth, extra-compact ou super-complet il y a de nombreux types de casques à partir de 20€.

 

Une webcam

La webcam n’est pas un élément obligatoire pour suivre une formation, mais c’est recommandé. En effet, cela permet d’interagir plus facilement avec votre formateur, cela peut créer une proximité entre vous et lui. La plupart des ordinateurs disposent déjà d’une webcam intégrée.

 

Une vidéo de mauvaise qualité et un son médiocre peuvent altérer la fluidité des échanges et ainsi compromettre la compréhension de tous. Testez en amont la qualité et de votre matériel et faites des réglages si nécessaire.

 

Outre les équipements matériels, il faut aussi disposer d’un outil de visioconférence. Téléchargez avant votre formation l’outil de visioconférence utilisé par votre formateur.

 

Un facteur indépendant de vous qui peut aussi venir perturber votre formation à distance, c’est votre connexion internet. Qu’elle soit par wifi ou par câble, la connexion internet fait partie des indispensables lors de toute séance de formation.  En effet, une conversation vidéo utilise beaucoup de bande passante et si ça coupe sans arrêt, que vous entendez un mot sur deux ou que l’image se fixe plusieurs secondes, cela devient laborieux. 

 

Rassurée, Hélène a tout le nécessaire. Il ne lui reste plus qu’à suivre la formation en toute sérénité !

    Comment Animer Efficacement une Classe Virtuelle et une formation à distance ?

    À une époque où l’apprentissage numérique se diversifie constamment, une classe virtuelle est un excellent moyen de ramener les gens aux formats d’apprentissage modernes.

    Cette méthode d’enseignement vous permet de mettre en contact à distance étudiants et enseignants lors d’un cours en ligne.

    Il combine les codes de l’animation de la classe et utilise la technologie numérique et digitale pour rendre la formation plus dynamique et vivante.

    Cela signifie que le rôle de l’animation dans l’enseignement à distance est crucial car les étudiants sont plus susceptibles de rencontrer des difficultés liés à l’usage des outils.

    Il est donc nécessaire de bien animer la classe virtuelle pour accroître l’implication des personnes dans la formation.

    Choisir le sujet de sa classe virtuelle

    Une bonne animation de la classe virtuelle commence par une bonne préparation.

    Pour cela, je vous invite à mener une enquête auprès de vos participants pour comprendre leurs besoins et leurs attentes.

    Vous pouvez utiliser l’enquête pour vous parler des sujets qu’ils aimeraient aborder, du matériel qu’ils aimeraient utiliser dans le cours, des formats recommandés, etc.

    Le résultat de l’enquête vous donnera alors la matière pour construire un programme de formation sur mesure. Cela vous permettra d’adapter les concepts plus complexes et mal compris.

    La classe virtuelle peut ensuite être utilisée pour présenter du contenu numérique pour le cours à venir ou de conduire des échanges de point de vue sur l’application de points plus théoriques du cours.

     

    Choisir l’approche

    Au début de la classe virtuelle

    Donnez-vous une chance d’attirez l’attention de votre apprenant dès le début de la classe virtuelle. Il commence par une présentation des objectifs de la classe virtuelle et une explication concrète des bénéfices qu’elle apportera à leur vie quotidienne.

    Présentez l’organisation et la durée de la formation afin que les apprenants sachent exactement combien de temps ils passeront avec vous et pour quoi.

    N’hésitez pas à insister sur règle de vie du groupe et promulgué des conseils pour qu’ils puissent suivre la formation de manière optimale (isolement, bureau rangé, smartphone éteint ou dans l’avion).

    Pendant la classe virtuelle

    Une classe virtuelle qui fonctionne bien implique une alternance de courtes phases d’exposition et de participation pour garder vos élèves en ligne actifs et concentrés.

    Il faut éviter les discours monotones, rehausser l’animation avec une voix dynamique, et ajouter une touche d’humour si nécessaire (sans aller trop loin).

    Vous devez également utiliser les outils disponibles pour créer une plateforme d’échanges avec les participants et leur intégration complète dans la formation: chat, voix, etc.

    En fin de formation en classe virtuelle

    À la fin de la formation, créez un questionnaire d’évaluation pour connaître le niveau de satisfaction des étudiants.

    Un questionnaire d’évaluation des connaissances accompagné d’un support complet ou de présentation est également le bienvenu.

    Cela vous permettra d’améliorer continuellement l’accès et le contenu que vous proposez et d’optimiser l’efficacité de celle-ci.

    Du temps pour l’échange et les interactions

    La formation à distance synchrone présente de nombreux avantages. Une difficulté est l’abandon ou le sentiment d’isolement pour les apprenants.

    Il est donc nécessaire de prévoir des échanges réguliers sur les sujets en sous-groupe de 4 à 5 personnes.

    Le rythme de votre animation de classe virtuelle doit inclure de courtes pauses régulières dans votre discourt.

    Impliquez les élèves, posez des questions sur le sujet et créez un environnement social de qualité.

    Vous pouvez également lire à haute voix les questions des élèves et y répondre directement. Partagez les idées disponibles dans le chat avec d’autres étudiants. C’est une très bonne façon d’apprécier l’implication des personnes dans le débat.

    Des échanges peuvent également avoir lieu autour d’ateliers sur la participation orale et écrite, des cas pratiques, des travaux individuels, des retours d’expérience et des travaux de groupe. Des outils comme le chat ou le mindmapping sont très utiles pour ce type d’interaction.

    Utilisation 3 techniques d’animation de classe virtuelle

    Trois techniques d’animation de classe virtuelle doivent être utilisées pour maximiser l’efficacité de l’apprentissage de vos stagiaires.

    La démonstration

    La technique de démonstration correspond à une intervention structurée du formateur, complétée par un partage de pratique avec les stagiaires.

    Ceci est très utile pour créer une forme de participation active, et cela ne devrait pas prendre trop de temps.

    Le questionnement

    Elle permet de stimuler l’échange des points de vue et de retenir l’attention des élèves en stimulant leur réflexion.

    Vous pouvez les interroger globalement ou en les interpellant par leur nom.

    Vous pouvez utiliser aussi l’une deux solutions sont suivante :

    • un questionnaire (test, QCM, QM, questions ouvertes) pour obtenir le point de vue des personnes à former;
    • une table ronde qui interroge directement l’étudiant
    •  propose à chacun d’intervenir librement (en utilisant la fonction mains libres d’une plateforme privée).

    La participation collaborative

    La technique participative occupe une place importante dans le format de la classe virtuelle car l’interaction est optimale.

    Il place l’apprenant au centre l’action de formation.

    Il existe différentes solutions possibles: Un tableau blanc pour organiser l’information, une sorte de brainstorming à distance où chacun peut intervenir;

    Le chat permet aux élèves de poser des questions librement.

    Nos 7 meilleurs pratiques d’animation de classes virtuelles

    L’animation de classes virtuelles est de plus en plus répandue dans les formations à distance. La classe virtuelle est un outil adapté aux besoins des étudiants, des stagiaires, des formations professionnelles et des entreprises.

    Nous vous partageons nos 7 meilleures pratiques pour gérer une classe virtuelle pour former vos élèves, vos apprenants ou vos stagiaires.

    Une classe virtuelle, qu’est ce que c’est ?

    La classe virtuelle permet de rassembler les personnes et en particulier les étudiants dans un espace en ligne.

    Le formateur peut alors faire sa formation à partir d’une salle de classe classique mais sur le web, en utilisant un outil d’une visioconférence. L’animation de classes virtuelles est différente de l’animation d’une formation en présentiel.

    Il permet aux étudiants et aux instructeurs de discuter ou dialoguer par vidéo, d’échanger des documents, de partager des vidéos, de répondre à des quiz, de partager un écran, etc.

    Il peuvent faire cela car de nombreux outils sont à leurs disponibles dans les classes virtuelles comme le tableau blanc, le chat ou conversation, le partage d’écran, etc.

    Nos 7 conseils pour l’animation de classes virtuelles

    L’animation de classes virtuelles est différente de l’animation d’une formation en présentiel.

    Animer une classe virtuelle n’est pas facile pour tout le monde! Surtout pour les formateurs passant du présentiel à la classe virtuelle ou distanciel.

    Les codes d’animation sont complètement différents!

    Découvrez nos 7 meilleures pratiques pour l’animation de classes virtuelles.

    La préparation et la conception

    Pour animer correctement une classe virtuelle, cela commence par une bonne préparation et un bon séquençage.

    Pour cela, assurez-vous que

    • Tous les outils utilisés lors de votre classe virtuelle sont prêts et fonctionnels.
    • Le déroulé de la formation comporte des séquences de formation de 5 à 15 minutes maximum.
    • Votre diaporama est constitué essentiellement d’images métaphoriques, des diagrammes, des vidéos, etc.
    • Vous avez prévu des pauses
    • Pour donner aux apprenants la possibilité d’interagir.

    Raconter des histoires

    Une fois que vous avez créé votre support, vous pouvez créer un scénario qui vous aidera à animer votre classe virtuelle.

    Ce scénario doit permettre à l’apprenant de s’identifier et de projeter ce qu’il apprend dans son environnement.

    Grâce à ce dernier, vous pourrez disposer d’un véritable fil rouge qui vous permettra d’animer votre formation tout en sachant où aller et sans vous perdre !

    Ce scénario vous permettra également d’intégrer les questions que vous souhaitez poser aux apprenants, les activités prévues, les quiz, etc.

     

    Rédiger et envoyer une convocation à la classe virtuelle

    Les apprenants doivent se sentir motivés pour participer à une classe virtuelle.

    Souvent, un courrier électronique est envoyé pour résumer des informations telles que l’heure et la date de la classe virtuelle.

    Dans ce courriel, n’hésitez pas à détailler le programme de la classe virtuelle, les progrès, et ensuite.

    Si vous avez des ressources comme un livret ou un cahier d’exercice à transmettre aux apprenants, c’est le bon moment de le faire.

    Enfin, si vous avez des tutoriels qui montrent comment utiliser l’outil de la classe virtuelle, cela permettra de rassurer vos apprenants avant le début de la session.

    Intégrer les besoins des apprenants

    Afin que les apprenants se sentent pleinement intégrés dans leur propre processus d’apprentissage, n’hésitez pas à demander de l’aide.

    Pour ce faire, avant et pendant la classe virtuelle, vous pouvez leur demander de vous envoyer un courriel des sujets sur lesquels ils aimeraient travailler, ce qu’ils aimeraient voir : vidéos, exemples concrets, etc.

    En choisissant cette approche, votre classe virtuelle aidera les apprenants de manière concrète et répondra parfaitement à leurs besoins.

    Envoyer un rappel

    Pour s’assurer que les apprenants ne manquent pas le début de la session, envoyez-leur un courriel 1 heure ou 30 minutes avant le début de la session.

    Vous pouvez également leur conseiller de se connecter à la plateforme quelques minutes avant le début. Cela leur permettra d’être présent dès les premières secondes de la classe virtuelle et de régler les problèmes techniques qu’ils pourraient rencontrer.

    Bien débuter

    Vous y voilà ! C’est le début de votre classe virtuelle, mais vous ne savez pas comment présenter votre cours ?

    Commencez par saluer tous les apprenants présents et ceux qui arrivent en cours de route.

    Après quelques minutes, vous pouvez rappeler les « règles » de cette classe virtuelle ainsi que les bonnes pratiques pour utiliser l’outil.

    Ensuite, rappelez-vous les objectifs de cette formation et le programme. Vous pouvez alors commencer le diaporama que vous avez préparé et travaillé au préalable.

    Interagir et faire interagir

    Une classe virtuelle doit être vivante ! Pour ce faire, vous devez impliquer les apprenants le plus tôt possible en leur posant des questions ou en suscitant des réactions à chaud sur les sujets abordés.

    Vous pouvez également lire à haute voix les questions des apprenants et y répondre instantanément.

    Votre classe virtuelle ne doit pas être monotone. Si une question est pertinente, prenez le temps d’y répondre même si elle est en dehors de votre programme initial.

    L’aspect humain doit être présent même dans la classe virtuelle.

    Et, en bonus,

    Pour conclure votre formation, n’oubliez pas de rappeler les points abordés lors de la classe virtuelle, remercier les participants et annoncer les prochaines étapes : « vous recevrez demain un e-mail avec toutes les informations concernant … ».

    Après ces quelques conseils pour la gestion d’une classe virtuelle, nous vous conseillons également de vous préparer à toutes sortes d’éventualités : une connexion qui ne fonctionne pas, un apprenant rencontre des problèmes avec l’outil de classe virtuelle, etc.

    N’hésitez pas à faire des répétitions avec les membres de votre équipe. Nous espérons que ces quelques conseils vous aideront à être plus efficace dans l’animation de vos classes virtuelles !

    Si vous avez apprécié ce billet, mettez nous un petit commentaire et partager le sur les réseaux sociaux.

    Quels sont les outils pour susciter l’engagement en classe virtuelle ?

    Tenir une classe virtuelle, c’est comme mener une session de formation individuelle à l’aide d’outils numériques.

    En d’autres termes, nous avons recréé les conditions de formation en présentiel, mais à distance. Le défi pour le formateur est donc là !

    En plus de la qualité et de la pertinence du contenu, il doit réussir à motiver, stimuler et engager les apprenants pour éviter le décrochage.

    Découvrez 3 outils pour impliquer les apprenants en classe virtuelle et placez-les véritablement dans le centre de la formation: PollEverywhere, Wooclap et Kahoot.

    Les 3 plateformes interactive pour vos classes virtuelles

     

    Kahout

    Fondée en 2012 et publiée par Morten Versvik, Johan Brande et Jamie Brooker fin 2013, Kahoot est une application en ligne norvégienne.

    Il vous permet de créer des quiz et des enquêtes interactifs pour un apprentissage plus amusant et engageant.

    Accessible directement sur le web ou via l’application à l’aide d’un code de lien, les étudiants peuvent s’y connecter depuis un ordinateur, une tablette ou même un smartphone.

    La version gratuite vous permet de créer des sondages pour les participants uniquement.

    En revanche, lorsque vous souscrivez à une offre professionnelle, il est possible de les intégrer dans des présentations comme Wooclap et de créer des sondages.

    Les réponses de chaque participant restent anonymes et seuls les bons résultats sont affichés sur l’écran de l’instructeur.

    Facile d’utilisation (bien qu’il soit principalement en anglais), cet outil est également très intéressant pour l’instructeur car il aide les étudiants à évaluer leur niveau de compréhension.

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    Wooclap

    Wooclap est une plateforme belge créée en 2015 par Sébastien Lebbe et Jonathan Alzetta. Résultats? Trop d’abandons chez les apprenants passifs qui perdent leur attention après 10 minutes, selon une recherche en neurosciences. Le but de Wooclap était donc de dynamiser les présentations en intégrant l’interaction de manière ludique.

    La plateforme est accessible depuis un ordinateur, une tablette ou un smartphone. Il convient à une salle de classe virtuelle organisée en mode synchrone, ainsi qu’à une session asynchrone chacun réagit à son rythme. Chaque étudiant peut se connecter et se présenter avec un code envoyé par l’instructeur.

    Wooclap dispose de nombreuses fonctionnalités: partage d’écran, partage de fichiers, visionnage de vidéos, questions et commentaires en temps réel Etudiant, « je suis perdu » (comprendre « fil perdu, je ne comprends pas ») Questions à choix multiples, sondages répond facilement, participe à des nuages ​​de mots, répond aux questions ouvertes avec une analyse en temps réel des résultats et envoie un rapport personnalisé par l’instructeur. Il est également possible d’ajouter une présentation (PDF, PowerPoint, Keynote ou Google Slides ) et ajoutez des sondages pour le renforcer.

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    Poll Everywhere

    Poll Everywhere est une application de réponse du public. Elle vous permet de recueillir les réponses en direct des participants dans n’importe quel lieu tel que des conférences, des salles de classe ou tout autre événement hors site disposant d’une connexion internet.

    Les sondages peuvent être intégrés dans une présentation PowerPoint ou Google Slides et peuvent être réalisés avec n’importe quel appareil courant comme un téléphone portable, une tablette ou un ordinateur portable.

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    Comment mettre fin à la fatigue Zoom en formation à distance et classe virtuelle ?

    Est-ce que vous vous êtes déjà posé les questions suivante :

    « Comment puis-je rendre l’expérience de l’apprenant enrichissante, interactive et adaptée à son cerveau lors d’une formation à distance ? »

    “Comment puis-je augmenter la connexion et la collaboration entre les apprenants pour favoriser le sentiment d’une communauté d’apprentissage en classe virtuelle ? ».

    Moi, oui.

    Et voilà mon bilan :

    Jusqu’à présent, j’ai utilisé les pratiques et recommandations actuelles pour une conception pédagogique virtuelle centrée sur l’apprenant.

    Des exemples : J’ai inclus de nombreuses interactions de groupe centrées sur le sujet.

    J’ai divisé une formation en présentiel de deux ou trois jours en une série de sessions virtuelles plus courtes de deux heures, avec des travaux individuels entre les sessions.

    J’ai aussi utilisé autant d’options que possible pour ajouter des mouvements physiques aux activités et j’ai prévu des pauses bien programmées.

    Par contre je me suis rendu compte d’une chose, un aspect que je n’ai pas pris en compte est l’expérience épuisante pour les yeux, le cerveau et le système nerveux des apprenants en vidéoconférence.

    Dans ma quête pour favoriser les liens au sein du groupe, j’ai supposé que les apprenants se sentent plus connectés les uns aux autres s’ils pouvaient voir les expressions et le langage corporel de chacun tout au long de la formation.

    Dans les règles de fonctionnement de groupe, Je demande d’avoir des caméras allumées tout au long de la formation ; cependant, je n’avais pas réalisé que cette approche « tout le monde est là » pouvait avoir quelques inconvénients.

     

    Un nom pour ce mal : La fatigue “Zoom”

    Dès avril 2020, un certain nombre d’articles et de discussions sur la fatigue de Zoom ont commencé à remplir les fils des médias sociaux.

    En visant la connexion et l’interactivité, les formateurs de classes virtuelles (nous y compris) surchargent les sens des apprenants.

    Le facteur de connexion s’en trouve diminué, tout comme la rétention du contenu par les apprenants.

    Le saviez-vous ?

    Il existe 9 facteurs qui viennent appuyer la fatigue Zoom.

    Facteur 1 / 9 : La disposition et affichage des participants

    La vue en galerie, où tous les participants à la réunion apparaissent à la manière du Muppep Show, met à l’épreuve la vision centrale du cerveau, l’obligeant à décoder tant de personnes à la fois que personne n’apparaît de manière significative, pas même l’orateur.

    Facteur 2 / 9 : Paraître intéresser

    Le seul moyen de montrer que l’on est attentif est de regarder la caméra. Mais, dans la vie réelle, combien de fois vous tenez-vous à moins d’un mètre d’un collègue et fixez-vous son visage ? Probablement jamais.

    Les gens ont l’impression qu’ils doivent faire plus d’efforts émotionnels pour paraître intéressés, et en l’absence de nombreux signaux non verbaux, la concentration intense sur les mots et le contact visuel soutenu est épuisante.

    Cela mobilise une grande partie de notre capacité consciente.

    Facteur 3 / 9 : Sa propre image

    L’importance accrue accordée aux indices faciaux et à la capacité de se voir soi-même peut également agir comme un facteur de stress.

    La visualisation de nos propres expressions faciales négatives, comme la colère et le dégoût, peut entraîner des émotions plus intenses que la visualisation d’expressions faciales similaires chez les autres.

    Sans compter que la plupart d’entre nous regardons notre images,
    et d’y découvrir une imperfection, et de se demander comment elle va être interprétée par les autres participants.

    Enfin, avoir des têtes géantes qui nous regardent de près pendant de longues périodes peut être rebutant pour beaucoup d’entre nous.

    Facteur 4 / 9 : La communication non-verbale

    Une grande partie de notre communication passe par le non-verbal : Nos sentiments et nos attitudes par des expressions faciales, le ton et la hauteur de la voix, les gestes, la posture et la distance entre les personnes.

    En présentiel, nous traitons ces signaux de manière largement automatique et nous pouvons toujours écouter notre interlocuteur en même temps.

    En revanche, lors d’un chat vidéo, nous devons redoubler d’efforts pour traiter les signaux non verbaux. Accorder une plus grande attention à ces derniers ce qui consomme beaucoup plus d’énergie !

    Facteur 5 / 9 : Le silence

    Écoutez-vous ou êtes-vous figé ?

    Le silence dans une conversation de la vie réelle est important et crée un rythme naturel. Mais devant la webcam, le silence peut vous rendre anxieux.

    Un retard de 1 à 2 secondes dans la réponse à votre question augmente votre perception de l’autre comme moins amicale ou moins concentrée.

    La technologie nous fait prendre du retard dans nos conversations, et nous devons donc être très attentifs à ne pas parler par-dessus l’autre

    Sans compter la frustration liée au fait que les gens allument et éteignent leur micro, les connexions qui traînent et les bruits de fond font que la formation à distance est rarement aussi fluide qu’en présentiel.

    Facteur 6 / 9 : Le stress de partager son chez-soi et l’interruption par l’un de ses proches

    Nous sommes anxieux à propos de notre espace de travail qui se trouve chez-soi et des événements qui pourraient nous faire être mal vu aux yeux de nos collègues.

    Est-ce que mon fond Zoom va soudainement faire défaut, laissant mes tendances à l’accumulation en pleine lumière ?

    Nous ne nous contentons pas de participer à la classe virtuelle. Nous devons aussi trouver continuellement de nouvelles façons polies de demander à nos proches de ne pas nous déranger, ou de les ignorer lorsqu’ils rampent sur le sol pour attraper leurs écouteurs sur la table à manger pour ceux qui ne disposent pas d’un espace privé pour travailler.

    Et, c’est particulièrement difficile.

    Facteur 7 / 9 : L’absence de pause entre activité

    Nous prenons un café et le simple fait de se déplacer dans une autre pièce est énergisant. Mais à la maison, il se peut que nous ne fassions que travailler sur une tâche et que nous nous rendions à notre formation via Zoom, souvent sans faire de pause.
    En formation en présentiel, souvent nous prévoyons des activités de transition ou des pauses, mais qu’en est-il dans nos classes virtuelles ? Une diminution ou une absence de pause, par peur de perdre l’attention des apprenants ne fait qu’obtenir l’opposé de l’effet recherché : diminution de l’attention et fatigue accrue et décrochage des apprenants.

    Facteur 8 / 9 : L’absence de mouvement / la marche

    De plus, la marche est connue pour améliorer la créativité, ce qui souligne l’importance des discussions en marchant. Nous pouvons nous déplacer pendant la formation en présentiel. Mais qu’en est-il lors des formations à distance, assis devant son ordinateur et sa webcam ?

    Sans ces mouvements, nous ne faisons que diminuer plus rapidement notre énergie et celle de nos apprenants. A nous de trouver des stratégies pour faire bouger nos apprenants 😉

    Facteur 9 / 9 : Le “multitasking” / multitâche

    Vous connaissez le dicton : “à force de vouloir être partout, on est nulle part”.

    Nous devons nous concentrer sur :

    • plusieurs visages à l’écran,
    • les messages du chat,
    • le tableau blanc,
    • le quizz,
    • et des signaux non verbaux tels que des personnes qui mettent en sourdine, éteignent leur webcam,
    • les bruits de fond,
    • et bien d’autres

    Le multitâche est également épuisant, stressant et peut entraîner une fatigue de l’attention dirigée.

    Comment faire pour diminuer son effet ?

    Sans les pauses visuelles dont nous avons besoin, notre cerveau se fatigue.

    Ne désespérez pas. Nous avons un conseil fondé sur la recherche qui peut vous aider à rendre votre formation à distance moins épuisante.

    Introduisez des activités sans caméra et amener vos apprenants à marcher…

    Un exemple d’activités sans webcamera

    Comme les images aident à mieux retenir le contenu, invitez vos apprenants à utiliser un marqueur/stylo et des fiches ou des post-it pour gribouiller un dessin qui représente un aspect de ce qu’ils apprennent.

    Invitez-les à éteindre la webcam pendant qu’ils le font.

    Ensuite, demandez-leur d’allumer leur webcam et de partager leurs dessins, s’ils le souhaitent, en les présentant à la caméra. Si le temps le permet, ils peuvent également expliquer leurs images au groupe.

    Des pauses régulières avec une activité de mouvement

    Notre astuce pour des formations sur la journée : une pause toutes les 55 min de 5 min, puis une pause plus longue de 15 minutes lors de la deuxième séquence de 1 heure. Une pause de 1H30 pour le déjeuner
    En clair sur votre journée :
    55 min, 5 min de pause, 55 min, 15 min de pause, 55 min, 1heure 30 de pause déjeuner, 55 min, 5 min de Pause, 55 min, 15 min de pause, 55 min.

    A chaque pause, mettez en place un défi, faites ramener un objet ! Vous pouvez demander de ramener un objet insolite ! un objet rouge ! Place à votre imagination et celle de vos apprenants !

    Cette pratique a pour avantage d’obliger le participant à se lever, et à quitter sa position assise.

    Pour conclure

    En tant que formateur de classe virtuelle, vous ne ressentirez peut-être pas la fatigue “Zoom” que ressentent vos apprenants, mais vous devez être conscient que l’épuisement est là, que vos apprenants le reconnaissent ou non. Les recherches le confirment. A vous d’en prendre compte et d’adapter votre formation, pour garder vos participants en forme !

    Si vous avez aimé cet article, dites nous le. Si vous pensez qu’il peut aider un formateur, partager lui l’article.

     

    Quels avantages peut on tirer de la réalité virtuelle pour les formations ?

    Temps de lecture estimé : 3 minutes
    
    

    Connaissez-vous les formations en réalité virtuelle ?

     

    Depuis quelque temps maintenant nous en entendons de plus en plus parler de la formation en réalité virtuelle qui pourrait prochainement révolutionner le monde de l’apprentissage.

     

    Mais qu’est-ce que la formation en réalité virtuelle ?

    La réalité virtuelle spécifie les appareils capables de simuler des environnements réels ou imaginaires via un ordinateur. Les utilisateurs peuvent découvrir cet univers virtuel à travers la vue, l’ouïe, ainsi que le toucher et l’odorat (avec certaines technologies). Généralement, on utilise un casque a réalité virtuelle pour projeter la personne dans un univers. La formation en réalité virtuelle est particulièrement appropriée pour travailler les soft skills.

     

    Avantage de la VR ?

    Le premier avantage est que la formation VR est la participation des apprenants dans leurs apprentissage. La raison est que les interactions sont plus motivantes que de s’asseoir sur une chaise et d’écouter un formateur. La formation immersive met les apprenants en action même s’il s’agit de se familiariser avec un travail ou un processus. La formation en réalité virtuelle permet de simuler de manière réaliste un lieu de travail et les différentes activités qui s’y déroulent. C’est ce réalisme qui donne à l’apprentissage immersif sa réelle efficacité.

    Un autre avantage et pas des moindre c’est que l’apprenant peut s’exercer à l’infini, puisqu’il s’agit d’une simulation il peut reproduire le module de formation autant qu’il le souhaite. En effet il peut pratiquer les gestes encore et encore jusqu’à ce qu’il soit bien familiarisé avec le processus et qu’il devienne même complètement confiant.

    Il est aussi possible de recréer n’importe quelle condition, cela peut aussi bien être : s’occuper d’une personne en difficulté, reproduire un accident (pour des équipes de secours), des complications avec un patient (pour les médecins-urgentistes), une fuite de gaz (pour les pompiers), etc. Encore une fois tout est virtuel, donc nous pouvons mettre l’apprenant dans les situations compliqué sans le mettre lui ou qui que ce soit d’autre en danger.

     

    Parmi les avantages offerts par la réalité virtuelle c’est qu’elle se couple très bien avec le e-learning, puisque la mémorisation y est beaucoup plus efficace. Selon les scientifiques, plus les sens et les émotions humains sont évoqués, mieux le cerveau humain sera capable de stocker et d’enregistrer les informations. Il faut donc noter que la situation proposée par rapport à la période d’apprentissage étant proche de la réalité professionnelle, le processus de formation est d’autant plus efficace.

     

    Exemple d’entreprise qui l’utilise :

    Pôle emploi a dernièrement essayé les dispositifs de réalité virtuelle. Ceux-ci permettent aux demandeurs d’emploi tester différents types d’emplois. Ils peuvent ainsi explorer une carrière et s’immerger dans l’environnement de travail. Cette présentation innovante permet de gagner beaucoup de temps. L’utilisateur sait donc plus rapidement si ce type d’emploi lui convient ou non. Pôle emploi a également organisé des formations en réalité virtuelle pour passer des entretiens d’embauche. Le demandeur d’emploi portant un casque est placé dans de vraies conditions d’entretien et peut travailler sur les compétences orales.

     

    Vous pensez que c’est coûteux ?

    Pour l’appareil, vous pouvez choisir parmi des casques virtuels haut de gamme mais vous avez également la possibilité de vous équiper de lunettes Google (également appelées carton car elles sont en carton) en les combinant avec un smartphone.

     

     

    Conclusion :

    Comme vous le savez le monde de la formation ne cesse d’évoluer, et la réalité virtuelle va s’installer dans les mœurs de la formation. Pour compléter vos formations en présentiel, vos formations en classe virtuelle et surtout vos formations en e-learning la réalité virtuelle est un réel atout d’apprentissage. Plusieurs études montrent l’intérêt de se former en VR de plus son coût reste abordable et on peut même dire que vous ferez des économies étant donné que vous pouvez répéter et modifier les scénarios autant de fois que vous le souhaitez.

     

    Quels sont les enjeux de se former à distance ?

    Temps de lecture estimé : 3 minutes
    
    

    Hier on m’a fait la remarque que j’utilisais énormément les mots suivants : distanciel, présentiel, virtuel, digital, etc. Et c’est vrai qu’ils sont devenus des mots de mon quotidien. C’est alors que je me suis penchée sur la question : suis-je la seule à les utiliser aussi régulièrement ? Que pensent les formateurs et apprenants de ce nouveau type de formation ? 

    Selon le rapport de l’étude fait par ISTF, la classe virtuelle est jugée efficace par 85% des professionnels de la formation. On remarque un énorme boom depuis la crise sanitaire puisque la classe virtuelle a gagné 10% depuis 2016, passant de 75% à 85%. Pour la première fois, elle suit le présentiel, qui est jugé efficace à 88%, une baisse puisqu’en 2016, le présentiel culminait à 98% de taux d’efficacité.  

    Le recours au distanciel a joué comme un véritable accélérateur de la digitalisation de la formation. Le nombre de répondants envisageant de faire évoluer leur offre vers du 100% à distance a quasiment été doublé par 2 en 1 an (18% l’an passé contre 31% cette année). 

     

    On le voit, les formateurs utilisent de plus en plus la classe virtuelle (et n’ont pas vraiment le choix), mais qu’en est-il des apprenants ? Sont-ils prêts à se former en classe virtuelle ? La réponse est oui ! Cette dernière est plébiscitée comme l’outil de tutorat le plus efficace pour accompagner les apprenants à distance, pour 83% des répondants.  

    Nous pouvons aussi constater dans cette étude quels sont les enjeux de motivation des formateurs à se former. Le premier facteur est l’adéquation entre les objectifs de formation et la problématique du métier de l’apprenant. Vient à la suite le facteur d’influence, c’est à dire l’obtention d’une certification validant ses compétences. À l’heure actuelle nos compétences doivent évoluer rapidement et la plupart des métiers de demain ne sont pas encore connus. Ainsi la validation des acquis par micro-blocs a pris de l’ampleur 

     

     

    Une offre en adéquation avec vos attentes :  

    La classe virtuelle s’est naturellement imposéeLors du premier confinement, les formateurs ont pu découvrir une nouvelle forme de travail et de nouveauoutils. Maintenant ils sont des experts en formation virtuelle, ils mettent à disposition leurs compétences au service de leurs apprenants, grâce à de nombreuses formations pour formateurs autours du digital 

    Afin de permettre de ne plus appréhender la classe virtuelle, Histoire de Réussir propose des offres en adéquation avec les attentes vues précédemment dans l’étude, notamment la formation « Animer une classe virtuelle »dispensée non pas par un mais par deux formateurs. Pour répondre au mieux aux questions des apprenants, la formation est limitée à un maximum de 6 stagiaires pour un suivi personnalisé de chacun.  

    La certification est l’enjeu numéro deux de l’étude pour les formateurs, c’est pourquoi nous avons mis en place à la suite de notre formation « Animer une classe virtuelle » une certification « Formateur numérique ». Celle-ci démontre les capacités du formateur à dispenser en virtuel, un atout devenu incontournable dans le monde de la formation.   

    Comment gérer les problèmes liés au débit de connexion internet en classe virtuelle ou formation à distance ?

    Paul est un formateur professionnel qualifié, chaque jour il forme des apprenants en présentiel, mais depuis quelques semaines il organise des sessions de formation à distance, grâce aux visioconférences. Afin de se former à ce nouveau format il a suivi une formation d’Histoire de réussir afin de savoir animer une classe en virtuelle. C’est une expérience qui lui a pleinement réussi car maintenant il se sent bien plus à l’aise dans cet exercice.

     

    Aujourd’hui il anime une classe de 10 participants, tout se déroule bien et comme à son habitude il réalise un tour de table des apprenants. Lorsque vient le tour de Anna, on n’entend pas convenablement cette dernière, le son est médiocre et son écran commence à bloquer. Comme on dit dans le jargon « à freezer. » Tous les apprenants sont gênés et Paul ne comprend pas, il s’énerve et cela se ressent dans sa façon de parler : il est frustré de ne pas avoir la main sur les aléas de la visioconférence.

     

    Explication

    Paul vie une situation stressante. Étant donné les dysfonctionnements, cela est très probablement un manque de débit sur la bande passante. Dans le monde informatique, la bande passante désigne le débit binaire d’une voie de transmission. Cela représente la quantité d’informations pouvant être transmises simultanément sur une voie de transmission, et s’exprime en bits/seconde. Une bande passante peut se mesurer en ligne très facilement grâce à de nombreux sites internet, nous pouvons ainsi identifier la qualité de notre accès à Internet et la rapidité avec laquelle nous accédons à des informations en ligne.

     

    Pour limiter ces désagréments, plusieurs options s’offrent à Paul.

     

    Résolutions : « dégradé »

    Solution 1 : Couper la webcam

    Pour résoudre le problème, Paul décide de fermer la webcam de la participante, afin d’éviter un surplus d’information sur sa bande passante. De ce fait il continuera à entendre Anna mais il ne la voit plus !  Il pensait que cela fonctionnerait, mais malheureusement Anna connaît encore des problèmes de son. On ne distingue en effet qu’un mot sur deux.

     

    Paul doit alors trouver une solution par un autre moyen.

     

    Solution 2 : Couper le son

    La solution que Paul trouve est de couper le micro d’Anna et de la faire basculer sur son téléphone. Puisque sur les plateformes de vidéoconférence comme Zoom, Webex et Teams permettent de suivre une conférence sur un téléphone portable grâce au numéro de téléphone.

     

    Quelques minutes plus tard, le dysfonctionnement surgit à nouveau. Le problème ne venait donc pas d’Anna… mais alors, de Paul ! Celui-ci commence à s’impatienter et décide de changer de réseau.

     

    Solution 3 : Partage de connexion

    Paul passe alors de sa connexion wifi à la 4G de son téléphone grâce à un partage de données. Activer le partage de données sur les téléphones mobiles consomme énormément d’énergie, obligeant à laisser le téléphone branché sur secteur. Il faut sans cesse faire cette manipulation, alors ce n’est pas une option viable dans le temps.

     

    Solution 4 : Boîtier 4G

    L’achat d’un boîtier 4G est une solution qui peut éviter de faire cette manipulation. Petit, léger, facile à installer et à transporter, cet appareil peut rendre de sacrés services. Il offre des performances presque aussi élevées que de la fibre optique ou que l’ADSL.

     

    Solution 5 :  Connexion filaire

    Si vous n’avez pas de boîtier 4G, nous vous conseillons de tester la puissance de votre wifi. En établissant plusieurs connexions simultanées sur la box internet (vos collègues ou les membres de votre famille sont là aussi pour ça) cela engendre un faible signal wifi. Afin d’obtenir un wifi plus performant, mieux vaut se connecter en accès direct avec la box grâce à un câble filaire.

     

    Solution 6 : Répéteur / amplificateur wifi

    Si le wifi demeure encore faible, un répéteur wifi peut l’améliorer. Il s’agit d’un petit boîtier qui se charge d’étendre la couverture sans fil. Il en existe à tous les prix de 20€ à 100€ environ et de différentes formes.

     

    Comment concevoir des classes virtuelles avec la taxonomie de bloom ?

    Pour toute bonne formation, une bonne conception est nécessaire… cela vaut d’autant plus dans le cadre d’une formation à distance en classe virtuelle, où cela devient vital !

    La formation à distance en classe virtuelle est une modalité pédagogique, avec des objectifs pédagogiques, des activités pédagogiques et des évaluations. Une classe virtuelle réunit à distance des apprenants et un formateur en même temps, sur une durée définie et de façon synchrone.

    La plus grande difficulté admise pour cette modalité pédagogique est de garder les participants concentrés tout au longtemps de la formation à distance. Cela est rendu possible par une bonne gestion du rythme. En effet, toutes les 5 à 10 minutes, il faut casser le rythme en lançant un quizz, un chat, un petit sondage… pour « récupérer » l’attention des apprenants, en les sollicitant.

    Nous allons voir comment la taxonomie de Bloom va nous aider à concevoir des formations en classe virtuelle attrayant et nous permettre de bien gérer le rythme de celle-ci.

    La taxonomie de Bloom

    Pour commencer, voici un peu de linguistique : taxonomie, constituée du grec « taxis » et « nomos »,  signifie la « règle de classification ».

    « Bloom » est le nom de l’inventeur de la « taxonomie de Bloom »: Benjamin Bloom, psychologue américain en éducation.

    Il a établi en 1956 une classification des compétences impliquées dans l’apprentissage, qui permet de regrouper des actions (ou opérations) comme « choisir », « assembler », « décrire », « interpréter » ou « schématiser » au sein de grandes catégories cognitives.

    Cette catégorisation permet de mesurer les compétences de manière plus globale, d’analyser l’apprentissage de chacun et d’adapter les objectifs pédagogiques des formations.

    Cette classification comporte six habiletés cognitives allant de la plus simple à la plus complexe, auxquelles correspondent des opérations typiques.

    Les 6 niveaux de la taxonomie de Bloom

    1er niveau : reconnaître, se rappeler

    C’est le fait de mémoriser des informations et de puiser dans sa mémoire à long terme des données factuelles pour les restituer.

    Activités : définir, dupliquer, nommer, identifier, reproduire, décrire, associer, ordonner, retenir, noter, répéter, etc.

    2ème niveau : comprendre

    Démontrer sa compréhension en établissant des liens significatifs entre ce que l’on se rappelle et une nouvelle tâche. Cela nous demande d’interpréter l’information en fonction de ce qui a été appris.

    Activités : démontrer, illustrer, interpréter, planifier, schématiser, classifier, décrire, reconnaître, reformuler, traduire, changer, définir dans ses propres mots, discuter, expliquer, donner des exemples, traduire.

    3ème niveau : appliquer

    Appliquer ses connaissances ou sa compréhension à un exercice pratique en transférant une procédure apprise à une tâche familière ou non.

    Cela nécessite de sélectionner des données pour réaliser une tâche ou pour résoudre un problème.

    Activités : appliquer, calculer, construire, pratiquer.

    4ème niveau : analyser

    Analyser est le fait de mettre en relation des faits et des énoncés ou questions. Cela demande de fractionner ses connaissances sur un sujet en différentes composantes et de démontrer les liens unissant les parties entre elles et avec leur ensemble.

    Activités : estimer, calculer, critiquer, distinguer, questionner, analyser, évaluer, catégoriser, comparer, conclure, critiquer, poser un diagnostic, différencier.

    5ème niveau : évaluer et synthétiser

    Synthétiser des idées nous amène à :

    • Exercer son jugement ;
    • Détecter les éléments inappropriés et manquant de logique ;
    • Démontrer son esprit critique ;
    • Proposer de nouvelles idées ;
    • Établir des plans ;
    • Définir un nouveau produit.

    Activités : collecter, construire, formuler, gérer, proposer, installer, évaluer, argumenter, choisir, certifier, critiquer, décider, déduire, défendre, distinguer, recommander.

    6ème niveau: créer et évaluer L’évaluation

    Niveau le plus complexe et le plus stimulant sur le plan intellectuel puisque nous estimons et critiquons en fonction de critères que nous avons construits.

    Activités: argumenter, évaluer, justifier, prédire, chiffrer, assembler, composer, créer, améliorer, synthétiser.

    Utiliser la taxonomie de Bloom pour une formation à distance ou une classe virtuelle

    Exprimer des objectifs pédagogiques

    Baliser le parcours et en faciliter l’évaluation est réalisable par les objectifs pédagogiques. Cependant, il n’est pas toujours aisé d’exprimer ces derniers. Nous nous posons alors des questions comme : quelles formulations utiliser ? Devons-nous intégrer un verbe d’action ? Comment allons-nous vérifier que les objectifs sont effectivement opérationnels et atteignables ?

    La taxonomie de Bloom est là pour nous y aider. Elle nous permet de formuler plus clairement ces objectifs : « Au terme de ma formation, je souhaiterais que mes apprenants soient en mesure de… ». Et, en fonction du type de compétences que vous souhaitez faire acquérir chez vos apprenants, continuez votre formulation en utilisant le verbe du niveau d’apprentissage souhaité. Par exemple, à l’issue de ma formation de formateur à distance, je souhaite que mes apprenants soient en mesure d’identifier les 3 usages de la taxonomie de Bloom pour leur propre formation.

    Scénariser et construire les séquences d’apprentissage

    La taxonomie de Bloom permet d’organiser logiquement la succession des séquences d’apprentissage en débutant au niveau le plus simple et d’évoluer au fur et à mesure vers des niveaux plus complexes. Par exemple, le formateur peut solliciter les activités d’analyse en premier puis le travail de synthèse pour finir.

    C’est la scénarisation. Celle-ci arrive une fois les objectifs clairement définis.  Cette étape précise chaque séquence, leur durée, leur contenu, les méthodes, les moyens, les outils et les modalités d’évaluation des acquis.

    Évaluer le niveau de l’apprenant

    La taxonomie donne aux formateurs des points de repère pour évaluer le niveau de compétence de chaque apprenant. Par exemple, des exercices de catégorisation ou de question / réponse peut permettre au formateur de savoir si les capacités d’analyse du formé sont satisfaisantes et d’adapter sa formation en fonction.

    Exemple de l’usage de la taxonomie de Bloom pour les évaluations des apprenants lors d’une classe virtuelle

    L’exemple utilisé pour le sujet d’apprentissage des participants est « Savoir utiliser la taxonomie de Bloom ».

    Au 1er niveau : reconnaître, se rappeler : les participants répètent les 6 niveaux de la taxonomie de Bloom. Ils peuvent aussi remplir un livret numérique en retrouvant les noms des 6 niveaux en fonction de la définition.

    Au 2ème niveau : comprendre : les participants réexpliquent la taxonomie de Bloom avec leurs propres mots à d’autres participants.

    Au 3ème niveau : appliquer :  le formateur montre plusieurs exercices d’évaluation pouvant être utilisés lors de formations en classe virtuelle. Les participants identifient pour chacun des exercices quel niveau de la taxonomie de Bloom est sollicité en envoyant leur résultat en mode privé dans la zone de conversation ou de chat.

    Au 4ème niveau : analyser : les apprenants construisent une hypothèse, établissent des faits, des conclusions, des interprétations autour de la taxonomie de Bloom lors de discussions en petits groupes.

    Au 5ème niveau : évaluer et synthétiser : les participants vont construire des exercices d’évaluation pour leur propre formation de classe à distance en se servant de la taxonomie de Bloom.

    Au 6ème niveau : créer et évaluer L’évaluation : il s’agit de critiquer, nous pouvons faire débattre les apprenants en petits groupes sur la pertinence de la taxonomie de Bloom dans un dispositif d’apprentissage à distance ou les amener à identifier les avantages et inconvénients de la taxonomie de Bloom.

     

    Comment former à distance sans ennuyer ?

    Savoir transmettre ne suffit plus lorsque nous animons une formation à distance ou en ligne. Animer une classe virtuelle est tout un art. Sans cela, formateurs et enseignants allez vous retrouver face au « mur de l’ennui ». Vous subissez, peut-être déjà, leurs conséquences telles que le désintérêt et la faible motivation des apprenants, la faible efficacité du cours, et le mal-être qui se développe dans votre métier.

    Ceci n’est pas une fatalité, il existe un grand nombre de facteurs pouvant améliorer ceci. Je vous présente ici les 5 facteurs clés pour réussir et rendre attractif votre formation à distance et l’animation de vos classes à distance.

    5 facteurs clés pour animer une formation à distance

    Réunissez les bonnes conditions

    Les habiles guerriers ne trouvent pas plus de difficultés dans les combats ; ils font en sorte de remporter la bataille après avoir créer les conditions appropriées.

    Sun Tzu, l’art de la guerre.

     

    C’est dans la préparation qu’il faut investir pour réussir son animation :

    • Préparer et repérer les supports pédagogiques utilisés comme la vidéo ou le livret numérique ;
    • Maîtriser les outils et logiciels utilisés du côté du formateur mais aussi du côté de l’apprenant ;
    • Déposer les ressources utilisées dans l’espace de votre plateforme ou sur un drive que vous partagerez.

    Plantez le décor

    Pour mener une bonne vie, art, ordre et règle y remédient.

    Adolphe de Chesnel, Dictionnaire de la sagesse populaire, recueil moral d’apophtegmes, axiomes de tous les temps et de tous les pays.

     

    Les règles du groupe sont là pour baliser le chemin et le cadre dans lequel les participants vont pouvoir évoluer. Sans l’énoncé des règles de vie du groupe, chacun aura son interprétation de ce qu’il peut ou ne peut pas faire.

    Il est portant et rassurant de connaître par avance comment cela va se passer. Pour cela, il est important d’expliquer clairement l’usage des outils, d’en montrer le fonctionnement et de les faire manipuler.

    Chaque exercice et activité que vous proposerez, devront avoir des consignes claires et simples.

    Dynamisez et enrichissez

    Ceux pour qui tout de suite est déjà trop tard, confondent souvent dynamisme et agitation.

    Grégoire Lacroix, Les euphorismes

     

    Pour dynamiser la formation et l’enrichir, il est nécessaire d’alterner les modalités pédagogiques. Une multitude d’outils pédagogiques renforce un pilier de l’apprentissage : l’attention de l’apprenant.

    Différentes formes et modalités aident à mieux apprendre, à mémoriser et à acquérir de nouveaux savoirs. Les formes, grâce à la technologie, sont variées et colorées. Nous pouvons utiliser la vidéo, la lecture de livre numérique ou de blog, un livret numérique, collaborer, discuter à distance, etc.

    Régulez le rythme

    Le rythme est dans le temps ce que la symétrie est dans l’espace.

    Arthur Schopenhauer, Le Monde comme volonté et comme représentation

    (Die Welt als Wille und Vorstellung)

     

    Le rythme est important. Il permet de maintenir le cerveau en éveil et de le solliciter pour identifier les choses nouvelles. Ce qui participe aussi au maintien de l’attention de l’apprenant.

    Le rythme se régule en fonction de la scénarisation et de la conception de la formation. La modulation des activités, des exercices, des échanges et des phases de lecture construit le rythme. Il est alors important de soigner sa conception pédagogique.

    Un cadre d’apprentissage basé sur les principes et les techniques de « Training from the Back of the Room ! » vient soutenir le rythme.

    Observez et anticipez

    Parfois, vous devez oublier ce qui s’est passé, apprécier ce qui reste et anticiper ce qui va suivre.

    Will Smith

     

    L’observation s’effectue par le visuel. Il est important que les apprenants aient une webcam et qu’elle soit allumée.

    L’usage du tchat ou de l’espace de conversation est aussi le lieu de l’anticipation. Vous pouvez inviter vos apprenants à indiquer les difficultés qu’ils rencontrent tant sur l’apprentissage que sur l’usage des outils.

    Conclusion

    Malgré les progrès technologiques qui facilitent l’accès à la formation et qui rendent possible de se former différemment, l’interactivité nécessaire à l’apprentissage est garantie par le professionnel de la formation. La posture de celui-ci évolue d’enseignant à facilitateur de l’apprentissage. Il devient l’architecte de la formation à distance.

    Ce nouveau formateur fait face à de nouveaux défis. La scénarisation et la conception nécessitent du soin pour accroître l’attention de l’apprenant et lui permettent d’avoir un retour sur l’usage du savoir acquis dans un environnement sécurisé.

    Les modes d’appropriation de la connaissance évoluent. Une multitude de canaux existe. Notre formateur architecte les choisit en fonction des objectifs d’apprentissage et les assemble pour rendre la formation à distance attractive et sans ennui.

     

     

    10 stratégies pour surmonter la procrastination

     

    La procrastination frappe tout le monde, et une fois qu’elle vous prend, il est très difficile de s’en débarrasser. Lorsque vous imaginez une personne très productive, vous pensez probablement à une personne qui se concentre sans effort sur son travail et qui ne succombe jamais à la tentation de reporter son travail à plus tard.

    La vérité est que les personnes productives sont confrontées aux mêmes problèmes de procrastination que le reste d’entre nous. La différence est qu’elles ont mis en place des stratégies pour contrer la manifestation de la procrastination.

    Le secret est qu’elles comprennent pourquoi elles procrastinent, et qu’ensuite elles appliquent des stratégies pour éviter cette procrastination.

    Tout le monde peut surmonter la procrastination en suivant ce même dispositif.

    Surmonter la procrastination

    Si vous n’étiez pas d’humeur ou motivés à travailler, alors vous vous occupez par d’autres tâches comme consulter vos e-mails, consulter les actualités, nettoyer votre bureau, parler à un collègue, etc. La résultant à cela, c’est que vous vous sentez coupable d’avoir perdu autant de temps. Ce qui ne fait qu’aggraver votre état d’esprit et à l’approche de l’échéance, vous vous sentez encore pire que lorsque vous avez reporté la tâche à faire. 

    Vaincre la procrastination consiste simplement à sortir de cercle vicieux qui s’installe en prenant en compte ses émotions. Et, avec les bonnes stratégies en place, vous pouvez reprendre les rênes et vous mettre de bonne humeur pour faire avancer les choses.

    Les stratégies qui suivent vous aideront à y arriver.

    Identifier les situations qui amènent à procrastiner.

    La procrastination vous dit quelque chose d’important lorsque vous n’êtes pas d’humeur ou motivé à travailler.

    Ce pourrait être quelque chose de simple, comme de prendre une pause ou de manger quelque chose. Cela peut également être complexe, par exemple si vous portez l’équipe sur votre dos ou si vous êtes insatisfait de votre travail. Quoi que ce soit, au lieu de vous punir pour la procrastination, prenez un moment pour réfléchir et comprendre pourquoi vous procrastinez. Cela pourrait être l’étape la plus productive que vous puissiez entreprendre pour vaincre votre tâche.

    Savoir repérer et supprimer les sources de distraction.

    Avant de vous lancer dans une tâche, prenez un moment pour bien réfléchir aux tentations qui pourraient vous amener à faire d’autres choses que ce que vous aviez prévu de faire. Par exemple, vous pouvez avoir des instructions et des informations pour accomplir la tâche qui sont envoyées par mail. Il y a de grande chance que vous deviez les consulter régulièrement. Et si vous ne faites rien, vous risquez de vous laisser distraire par les autres messages reçus.

    L’étape suivante est de trouver un moyen de limité ou d’éradiquer ces sources de tentation à la distraire. Pour poursuivre l’exemple précédent, vos instructions sont dans un espace qui peut vous amener à faire autre chose. Dans ce contexte, il va être nécessaire de modifier votre stratégie de gestion et cela devrait consister à extraire les instructions de votre boîte de réception avant de commencer votre travail. En planifiant à l’avance, vous pouvez rester concentré et éviter la procrastination.

     Il est plus facile de maintenir sa concentration que de se concentrer.

    Commencez à faire, peu importe quoi. Ne chercher pas la perfection !

    Parfois, il est très difficile de se lancer dans quelque chose, même quand c’est quelque chose que l’on aime faire. Comme regarder une page blanche alors que j’ai à écrire le roman de ma vie ou de me tenir debout sur le départ du trou n° 1 de mon parcours de golf préféré par une froide matinée d’hiver. 

    Vous avez tendance à vous bloquer au moment de démarrer, car vous savez que nos idées ne sont pas parfaites et que ce que vous produisez n’est peut-être pas bon. Mais comment pouvez-vous produire quelque chose de grand si vous ne commencez pas et ne donnez pas le temps à vos idées d’évoluer? L’auteur Jodi Picoult résume parfaitement l’importance d’éviter parfaitement le perfectionnisme: «Vous pouvez modifier une mauvaise page, mais vous ne pouvez pas modifier une page vierge.»

    Cette première étape est difficile, mais une fois que vous vous êtes lancés, votre créativité et votre motivation se mettent en œuvre. Juste le fait de se lancer permet de surpasser ce moment ou nous disons que tout compte fait je peux écrire ce roman plus tard. Mais dès que j’ai écrit ma première phrase ou mon premier paragraphe, cette pensée disparaît et mon état d’esprit change du tout au tout de façon spectaculaire. 

    C’est de penser à la difficulté qui nous attend qui vous provoque ce sentiment de ne pas réussir à le faire et vous décourage de le faire. 

    Par contre une fois lancé, vous ne voyez plus cette tache comme insurmontable. Il suffit de quelques coups d’échauffement sur le départ du trou n° 1 pour se mettre à rêver un bon score ! Cela est alors renforcé par la routine de départ utilisée pour se concentrer sur le premier coup de golf ! Vous vous retrouvez alors dans un état second. 

    Et quoi que vous en disiez par la suite, vous vous êtes lancés. Et votre motivation s’est décuplée.

    Faire par des petites pas un gros projet.

    Nous sommes intimidés par la taille d’un projet, ce qui nous paralyse. Pour minimiser cette intimidation, essayez de faire des petits pas et d’identifier les tâches plus petites que vous pouvez accomplir rapidement et facilement.

    Par exemple, rédiger une proposition peut nécessiter 10 heures de concentration intense, mais vous pouvez rédiger une introduction en 15 minutes et dresser une liste de produits livrables en 10 minutes.

    Avant de vous en rendre compte, ces tâches plus modestes ont sérieusement fait avancer le projet.

    Travailler dans de bonnes conditions et dans un environnement adapté.

    Même si vous faites tout le reste correctement, travailler dans de mauvaises conditions ou dans un environnement pas adapté peuvent vous faire succomber à la procrastination. 

    Par exemple, cela signifie que vous devez vous tenir à l’écart la télévision, les amis et des lieux bruyants lorsque vous devez faire une tâche nécessitant une concentration intense. 

    Ce n’est pas ce qui fonctionne pour tout le monde, mais vous devez faire preuve de discipline en travaillant dans l’environnement qui vous convient.

    Célébrer et profiter des petites victoires.

    Il n’y a rien de tel que de cocher quelque chose dans votre liste de choses à faire. Pour vous empêcher de procrastiner, vous devez faire l’expérience de ce sentiment d’accomplissement en suivant attentivement vos progrès.

    De petites victoires accroissent votre confiance en soi et l’empressement à relever les défis. Cela vous permet de rester motivés et d’aller de l’avant. Parfois, il suffit de distinguer quelques éléments faciles d’une liste pour développer la force mentale nécessaire pour s’attaquer à un problème plus important. 

    N’oubliez pas qu’il ne s’agit pas de petites tâches pour éviter de grosses tâches ; il s’agit d’inclure de petites tâches dans votre liste quotidienne de ce qui est à faire afin de renforcer votre confiance et votre élan.

    Fixer vous des objectifs réalistes

    Fixer des objectifs irréalistes pour votre journée est un excellent moyen de se décourager et de succomber aux humeurs négatives qui alimentent la procrastination. Fixer des objectifs réalistes maintient les choses positives, ce qui vous permet de maintenir votre motivation et de garder votre bonne humeur pour travailler.

    L’une des erreurs les plus courantes consiste à multiplier le nombre d’objectifs à atteindre. Cette démarche présente un avantage : quand on rate un objectif, on peut toujours se dire qu’on réussira le suivant. Pourtant il n’y a rien de pire pour détruire la confiance en soi, diluer la motivation et finalement se lasser. 

    Prenez le contrôle de vos conversations intérieures.

    Se dire : « Je ne vais pas procrastiner. Je ne vais pas procrastiner », assure virtuellement votre procrastination. Il existe une étude classique selon laquelle les participants étaient priés de ne pas penser à un ours blanc. J’espère que vous ne pensez pas à l’ours blanc ?

    Il s’avère qu’il est presque impossible d’éviter de penser à quelque chose que vous ne vous dites pas, car votre esprit gravite autour de ce que vous essayez d’éviter.

    L’astuce consiste à déplacer votre attention sur quelque chose de complètement différent et de positif. Au lieu de vous dire de ne pas procrastiner, pensez à ce que vous allez faire et à quel point cela vous procurera beaucoup de plaisir. De cette façon, votre esprit se concentre sur l’action que vous voulez entreprendre au lieu du comportement que vous essayez d’éviter.

    Concentrez-vous sur les résultats et la progression pour les obtenir.

    Parfois certaines tâches sont difficiles et pas agréables, mais vous les réalisez quand même. Pourquoi les faites-vous dans ces conditions ? Parce que vous savez que les résultats en valent la peine. 

    Une fois le blocage de la tache impressionnable dépassé et que l’impatience de commencer s’estompe, vous devez vous concentrer sur la progression et garder en mire les résultats que cela va permettre d’obtenir.

    Imaginez à quel point il est agréable de faire avancer les choses et à quel point vous vous sentirez encore plus mal si vous attendez jusqu’à la dernière minute pour faire les choses et que vous ne faites pas tout votre possible pour réussir ?

    Pardonnez-vous !

    Il ne sert à rien de vous frapper lorsque vous vous trompez et que vous remettez à plus tard. Vous pensez peut-être que vous punir vous aidera à éviter la procrastination à l’avenir, mais cela a l’effet inverse : vous punir vous renvoie de nouveau dans la boucle de la procrastination.